Depuis la notification de nouveaux variants du coronavirus en Guinée, les autorités ont renforcé les mesures sanitaires.
Alors que le couvre-feu commençait à partir de 00 heure, désormais il passe de 22h à 4h du matin. Les rassemblements de plus de cinquante (50) personnes sont également interdits.
De nouvelles restrictions qui vont forcément affecter les activités culturelles dans le pays, comme le mentionne Salim Souaré qui s’est confié à notre rédaction, ce vendredi 06 août 2021.
Pour cet opérateur culturel, la décision n’est pas mauvaise en soi, seulement il estime que le gouvernement devrait assister les acteurs du secteur.
« C’est vrai que nous avons envie de recommencer nos activités puisque nous sommes bloqués, nous n’avons pas de rentabilité ce qui impacte notre développement personnel et celui de l’entreprise, mais voyant actuellement ce qui passe sur le terrain par rapport à l’arrivée de ces nouveaux variants, je pense que l’État est dans ses droits d’essayer de sauver sa population. Toutes les restrictions sont bonnes, mais là où le bât blesse, c’est que l’État n’arrive pas à accompagner les opérateurs culturels. Nous sommes prêts à l’accompagner en respectant les mesures édictées, mais si vous bloquez les activités des uns et des autres, il faudrait que l’État soit en mesure de nous accompagner. Nous avons pensé que l’État pouvait nous associer à des prises de décisions », a-t-il estimé.
Hadja Kadé Barry