Maintenant que le régime Condé ait chuté, bon nombre de guinéens s’attendent à un nouveau départ, en vue d’un décollage économique et politique du pays.
Pour y arriver, il faut forcément une période de transition qui sera clôturée par des élections libres et transparentes qui seront acceptés de tous, à en croire plusieurs observateurs.
Le président du mouvement « les Valeurs Communes » qui a été auparavant chargé des opérations au sein de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) pense que c’est le moment idéal d’apporter des réformes à ce niveau.
« Autour du processus électoral, il va falloir que notamment dans le cadre de cette transition travailler pour que les élections ne soient plus des formalités, qu’elles ne soient plus l’occasion de faire des querelles, des discussions inutiles. Il est possible avec la volonté de mettre des mécanismes en place, pour assurer l’intégrité de l’ensemble des délais électoraux », a-t-il estimé.
Pour Étienne Soropogui, il ne s’agit pas de l’institution en question, mais plutôt de miser sur des acteurs crédibles qui pourraient apporter un résultat satisfaisant, à l’issue du processus électoral.
« Le problème c’est moins la CENI en tant qu’institution, c’est aussi l’ensemble des guinéens. C’est important que le futur président de la CENI soit quelqu’un d’assez orienté, lucide…», a-t-il invité dans l’émission « Mirador » de FIM FM.
Hadja Kadé Barry