Le 18 octobre 1971, 71 cadres guinéens dont les corps n’ont jamais été identifiés étaient exécutés sans procès par le Régime de feu Ahmed Sékou Touré. L’association des Victimes du Camp Boiro, commémore donc ce lundi le 50 ème anniversaire de cette fusillade au camp Camayenne à 10 heures. Le président Colonel Mamadi Doumbouya pourrait faire le déplacement ou se faire représenter selon le président de l’AVCB. Fodé Bocar Maréga invite les nouvelles autorités à faire la lumière sur ces exécutions sommaires.
«…C’est la violence d’État, c’est ce qui a toujours été à la base de la joute politique de la Guinée. Et c’est cette violence avec son corollaire qui est l’impunité, qui a entrainé la Guinée vers ça. Personne n’en parle, nous on essaye à chaque fois de pouvoir exhumer ça. On a fait des enquêtes pour pouvoir savoir d’abord où sont d’abord les charniers. Ce que nous demandons aujourd’hui aux autorités de la transition, c’est de faire la lumière sur le passé, de localiser les charniers, de les clôturer, et de permettre à tous ceux qui ont perdu un être très cher, de pouvoir se recueillir sur les tombes », a réclamé Bocar Maréga.
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