Le nouveau ministre de l’enseignement technique et de la formation professionnelle Alpha Bacar Barry, a effectué ce mercredi 3 novembre, une visite de terrain dans les écoles techniques et professionnelles à Conakry.
Il s’agit de l’école nationale des postes et télécommunications de Kipé, le centre de formation primaire Kipé (CFPK), celui de la formation professionnelle de Ratoma et le CFP de Donka.
Au terme de cette visite de terrain, le ministre de l’enseignement technique et de la formation professionnelle Alpha Bacar Barry, a d’abord déploré l’extrême vétusté des infrastructures de ces centres de formation technique et professionnelle, avant d’en appeler à un sursaut national.
« C’est un constat alarmant, mais plein d’espoir. Nous avons vu des écoles qui ont des infrastructures qui n’ont pas de contenu. Nous avons vu des écoles qui avaient du contenu mais pas d’infrastructures. Il y a des écoles qui sont complètement agressées par les populations et des particuliers. Nous avons aussi vu des étudiants très courageux pour étudier et travailler dans des conditions difficiles. Ces étudiants ont envie d’apprendre, c’est ce qui nous donne de l’espoir. Il y a également un personnel enseignant dévoué, mais vieillissant, fatigué. Nous avons vu des jeunes qui veulent prendre la relève mais pas bien formés. On a trouvé des ateliers qui sont équipés, mais il n’y a pas de matières d’œuvres, il y a aussi des équipements extrêmement vétustes, très vieux. Nous avons vu des salles de classe choquantes. On a eu à échanger avec des gens plein d’espoir. Très prochainement nous allons nous retrouver pour voir ce que nous pouvons faire dans certains cas et dans d’autres cas comment on peut appeler à un sursaut national. C’est parce qu’on ne peut pas construire un pays si on n’a pas de main d’œuvre qualifiée. Nous sommes passés dans les écoles pour former une main d’œuvre qualifiée. C’est sur cela nous allons travailler dans les prochains mois, inchallah », s’est-il engagé devant la presse.
Lors de cette visite de terrain, les directeurs généraux de celles-ci ont tous sollicité un soutien de l’Etat, pour la rénovation de leurs infrastructures.
Saidou Barry