Le président du mouvement « Nos Valeurs Communes » a levé l’équivoque sur l’information selon laquelle son organisation politique est membre de la nouvelle coalition 2AD lancée le jeudi 27 janvier au siège du parti PUP.
Selon Etienne Soropogui, « il n’a jamais été question de créer ou d’appartenir à une coalition » dans les discussions qu’il a eues avec certains membres de 2AD.
Ci-dessous son droit de réponse transmis à mosaiqueguinee.com :
J’ai été informé comme vous par le biais des médias annonçant la création d’une nouvelle coalition politique à laquelle appartiendrait notre Parti Nos Valeurs Communes.
Je voudrais suite à cette information apporter les clarifications et les précisions suivantes.
J’étais en discussion informelle avec les Présidents Jean Marc Telliano et Koureissy Condé sur la nécessité de travailler pour opérer une médiation afin d’amener la classe politique à se remettre ensemble pour essayer de parler d’une même voix autour des thématiques déjà identifiées et qui se révèlent être d’intérêt commun.
L’unité d’action de la classe politique est une idée à laquelle nous sommes rigoureusement attachés au sein du Parti Nos Valeurs Communes, parce-que nous avons la conviction solidement ancrée qu’elle est gage d’une transition réussie et apaisée.
À un moment il faut savoir surpasser et dépasser les querelles des intérêts politiques particuliers et se mettre du côté des intérêts vitaux de la nation.
C’est une question de survie pour nous.
C’est donc sur le fondement de ces motivations seulement qu’une réunion a été planifiée au siège du PUP pour qu’on définisse ensemble les contours et les modalités liés à l’implémentation d’une telle initiative.
IL N’A JAMAIS ÉTÉ QUESTION DE CRÉER À FORTIORI D’APPARTENIR À UNE COALITION
J’ai dû quitter la réunion quand j’ai constaté au visa de l’ordre du jour, que la réunion portait sur la constitution d’une nouvelle coalition.
Nous nous croyons que l’avenir de la classe politique actuelle se trouve dans son unité.
Si elle ne parvient pas à s’unir, elle court le risque d’un naufrage Collectif.
La floraison des COALITIONS POLITIQUES et les clivages de sensibilité partisanes entretenues sont de nature lézarder l’image des politiques.
Nous continuerons à œuvrer pour faire tomber les murs de méfiance afin que la classe politique comme en 2010 se retrouve au sein forum unique pour parler des intérêts vitaux de la nation guinéenne.
C’est ce que nos compatriotes attendent de nous.