C’est une affaire qui date de l’année 2018 entre une centaine de travailleurs de la société UMS qui exploite la bauxite dans la région de Boké.
Ces travailleurs, accusent ladite société de les avoirs licenciés pour la simple raison, qu’ils auraient réclamé une revalorisation des conditions de vie et de travail.
Depuis cette situation, les 164 hommes de métiers qui n’ont pas obtenus gain de cause malgré l’implication de l’inspecteur général du travail, ont finalement décidé de passer à la vitesse supérieure en saisissant cette fois-ci la justice guinéenne.
« On demande notre indemnité parce que c’est un licenciement arbitraire qu’ils ont fait. Donc on a demandé et on nous dit que c’est l’inspecteur général du travail qu’il faut saisir. On l’a saisi et lui aussi il a fait son rôle, on a convoqué UMS en disant qu’elle ne peut pas licencier tous ceux ceux-ci, 164 travailleurs dans le même jour pour des raison d’augmentation de salaire, si vous ne pouvez pas les réintégrer vous devez les régler (dédommager, ndlr) conformément à la loi guinéenne. Ce que UMS n’a pas accepté et jusqu’à présent, là où nous sommes, on n’a pas pris notre indemnité. On avait même tenté des démarches auprès des autorités d’alors de Boké, notamment le préfet et le gouverneur », a indiqué Elhadj Karamba Koumbassa, ce vendredi 04 mars devant la presse.
Toutefois, il convient de souligner que le procès a été renvoyé pour le vendredi 18 mars 2022 au tribunal de première instance (TPI) de Mafanco.
Al Hassan Djigué