En prélude à la commémoration de la journée internationale des droits des femmes, le 08 mars prochain, la secrétaire générale du SLECG, Dame Kadiatou Bah a fustigé la faible représentativité de la gente féminine au sein des instances de prises de décisions notamment le gouvernement et le CNT.
Dans un entretien qu’elle a accordé à la rédaction de mosaiqueguine.com, ce lundi, la syndicaliste a déclaré que la femme joue un des premiers plans dans le processus de développement d’un pays.
« Je ne voudrais pas qu’on relègue les femmes au second plan à cette phase décisive de l’histoire de la Guinée. Car, On ne peut pas aller loin sans les braves femmes. Aujourd’hui, nous avons des femmes médecins, de professeurs… Malheureusement si vous regardez au niveau du gouvernement et du CNT il y a très peu de femmes, une chose que nous ne comprenons pas et que nous n’avons pas apprécié du tout. Heureusement pour eux (les dirigeants), on n’a pas demandé l’avis des femmes par contre, l’avis des femmes doit compter dans des situations comme ça. Parce que quand la femme s’engage elle va jusqu’au bout », a-t-elle indiqué tout en précisant que les femmes constituent plus de 50% de la population guinéenne.
Kadiatou Bah, pense d’ailleurs que les nouvelles autorités du pays, doivent impérativement se remettre en cause et donner à la femme la place qui lui revient.
« C’est la femme qui a beaucoup plus contribué à l’émancipation de la Guinée. Alors, Il faut qu’elle se positionne. Nous avons vu des femmes dans ce pays qui ont fait montre de professionnalisme », ajoute-t-elle.
Elle a, dans la même lancée, invité ses sœurs à se départir de certaines considérations et d’accepter de travailler en synergie pour dit-elle prouver aux hommes qu’elles sont aussi capables.
A préciser que les Nations-Unies ont placé l’édition de cette année 2022 sous le thème : « l’égalité aujourd’hui pour un avenir durable ».
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