Le nouveau patron de la cellule de communication du parti UFDG Joachim Baba Millimouno a répondu à la question : « faut-il ou pas exclure l’actuel ministre de l’urbanisme et de l’habitat et porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, de la formation politique dirigée par Cellou Dalein Diallo ? »
Mardi, dans l’émission »Cartes sur Tables After Work » de NDIMBA RADIO, le responsable en charge de la communication a clairement indiqué qu’il n’appartient pas à un cadre du parti de sceller le sort d’Ousmane Gaoual.
Selon lui, il existe au sein du parti un conseil politique et un comité de discipline, auxquels il reviendra de prendre des résolutions à cet effet.
« Il ne m’appartient pas d’en juger. Il y a un conseil politique, il y a un comité de discipline, qui vont se retrouver et qui vont prendre des résolutions. Cela fait huit mois qu’il (Ousmane Gaoual) est membre du gouvernement. Jusqu’ici, il n’a pas été question d’une exclusion. Mais je dis, le parti est régi par des statuts et un règlement intérieur (…) Je prends cette parole pour vous dire que les cadres qui jusque-là se sont exprimés sur le sujet l’ont fait à leurs comptes pour l’instant. Lorsqu’il sera question pour le parti de prendre des mesures, nous ne passerons pas par personnes interposées. Ça sera de manière officielle. Parce que le parti dispose de structures à cet effet », a-t-il déclaré.
Parlant de la sortie d’Abdoulaye Bah, conseiller politique de Cellou Dalein, Joachim Baba Milimouno précise que celui-ci a pris la parole en raison des dispositions du règlement intérieur du parti, auquel Ousmane Gaoual Diallo dit encore appartenir.
« Quand vous réclamez votre appartenance à une organisation, vous vous devez de respecter les principes qui régissent le fonctionnement de cette structure. Donc ne pas s’y conformer, c’est une indiscipline politique. Et quand vous vous rendez coupable d’une indiscipline politique, des sanctions peuvent être sur vous. Vous savez la loi est impersonnelle. Les principes sont édictés pour que tout le monde s’y conforme. Et quand vous les violez, vous vous exposez aux conséquences de droit », a-t-il ajouté.
Alhassane Fofana