Dans le cadre du SADEN et en collaboration avec l’ambassade des Etats-Unis en Guinée et Google, le commissariat général du Salon des Entrepreneurs a lancé dans un réceptif hôtelier de Conakry ce lundi 13 juin, la 1ère édition de l’activité dénommée « Des outils numériques pour l’innovation ».
Cet atelier de 3 jours qui sera suivi d’une compétition, vise à doter 25 entrepreneurs guinéens d’outils numériques afin d’accroître leur impact et de développer durablement leurs activités.
« Le SADEN se veut d’être un outil pratique. Également, un outil qui se place dans l’écosystème entrepreneurial guinéen. La plateforme informe, forme, conseille et accompagne les entrepreneurs. Cette occasion nous a été donnée par l’ambassade des États-Unis qui a facilité la venue de Google pour qu’on puisse outiller davantage nos jeunes entrepreneurs en connaissance du numérique. La pandémie du COVID-19 nous l’a démontré, le digital s’est imposé à nous. Comme l’indique le nom du concours : « Les outils numériques pour l’innovation », l’idée, c’est de continuer à outiller nos entrepreneurs afin qu’ils puissent avoir un impact réel. Car, créer son entreprise est une chose, mais l’aider à continuer, à grandir et avoir du succès en est une autre. La crise du COVID-19 a démontré une chose : c’est que le digital s’est imposé à nous.(…). Depuis que l’appel à candidature a été fait, l’équipe SADEN a reçu plus de 150 projets. À l’issue d’une présélection faite à cet effet, 40 projets ont été retenus. La compétition finale sera faite entre 25 entreprises », a expliqué Salimatou Sacko, vice-présidente du SADEN.
L’ambassadeur des Etats-Unis en Guinée, Troy Fitrell a, en s’adressant aux 25 entrepreneurs réunis dans cette salle, dit l’importance d’utiliser ce temps pour développer leurs ressources.
« Nous accompagnons ce projet parce qu’il est l’avenir de la Guinée. Nous avons dans cette salle, des entrepreneurs guinéens très créatifs, très ambitieux. Nous avons l’opportunité, à travers cette formation, de les préparer pour l’avenir. Je me réjouis de la présence de Google en Guinée. Parce que c’est une compagnie aux grands outils numériques pour tous les objectifs. Avoir Google comme partenaire est une opportunité incroyable. Utilisez votre temps d’ici pour développer vos ressources », a-t-il lancé.
Cette 1ère édition de l’activité dénommée « Des outils numériques pour l’innovation » est guidée par l’entreprise américaine Google dont la venue a été facilitée par l’ambassade des USA en Guinée.
Selon sa représentante à la cérémonie de lancement, Adama Diallo, leur accompagnement s’inscrit dans le cadre d’une vraie volonté de leur société d’investir sur le continent africain.
« On a annoncé un milliard d’investissement sur les 5 prochaines années pour faire évoluer l’écosystème, faire avancer l’adoption d’internet par l’infrastructure physique, l’investissement sur le capital humain, enfin créer des plateformes qui vont faciliter l’innovation technologique et travailler avec les parties prenantes pour avoir des cadres réglementaires qui facilitent l’innovation et des écosystèmes pour que les jeunes n’aient pas de barrière à l’entrée et que l’innovation prenne le dessus », a-t-elle dit.
Aboubacar Keita, un des 25 entrepreneurs bénéficiaires de cette session de formation et gérant de Guinée 360°, une plateforme qui fait des photographies virtuelles pour les sites touristiques, patrimoines culturels de la République de Guinée a affirmé avoir « postulé au SADEN pour avoir des compétences en entreprenariat nous sommes dans l’entreprenariat depuis quelques temps, mais on n’est pas structuré. Beaucoup de jeunes ont besoin de structuration aujourd’hui. Mais grâce au SADEN nous pouvons faire non seulement connaissance d’autres entreprises qui évoluent dans le même domaine que nous et en même temps nous pourrons connaître des outils de Google parce que nous avec Google pour faire la promotion de la Guinée sur le plan culturel et touristique. Et à la fin de cette formation, nous sommes rassurés que notre entreprise est beaucoup plus connue sur le plan national et international », a-t-il lancé.
MohamedNana Bangoura