Nommé le 18 juillet dernier par le Chef de l’Etat colonel Mamadi Doumbouya, le nouveau directeur général du fonds national d’insertion des jeunes( FONIJ), Adourahmane Baldé, a dévoilé ses priorités pour la jeunesse guinéenne.
En conférence de presse, ce lundi au siège du FONIJ à Kaloum, l’activiste de la société civile, a mis en avant la formation sur l’entrepreneuriat dans les écoles et les universités du pays.
« Au FONIJ nous avons une priorité, c’est la formation. Nous aurons des partenariats avec toutes les universités du pays et les lycées pour renforcer les capacités en vue de les rendre opérationnels sur le marché. Avec l’appui de notre département nous allons enrichir la formation sur l’entrepreneuriat. Dans le programme d’enseignement de la 11ème année jusqu’à l’université les formateurs doivent prendre en charge l’entrepreneuriat. Apprendre c’est d’abord chercher à trouver le bien-être. C’est à dire des jeunes bien formés pour des jeunes bien nourris, soignés. Cette jeunesse ne doit pas être une arme de destruction massive, mais une arme de construction massive. Nous misons sur la récupération des jeunes diplômés , chaque promotion à un livre où il y a leurs contacts et le FONIJ va les rencontrer. Il y a des programmes d’insertion et de réinsertion dans les universités publiques et privées, il faut les impliquer dans la réflexion et les actions pour les accompagner. Nous avons cette méthode agressive. Nous ne seront pas une administration trop lourde et bureaucratique. On a décidé de mettre en place un centre opérationnel qui va être en contact avec les jeunes et qui va déployer des missions locales. FONIJ ira à la base le développement viendra du village. Nous irons vers les villages, aller vers les marigots. Il s’agit de se redéployer pour être l’institution de proximité, de veille, d’écoute et accompagnateur. Notre méthode d’accompagnement est diversifiée, il n’y a jamais de mauvaise idée. On a des partenaires disponibles que nous allons contacter dans les 48 heures et nous seront aussi le démarcheur de la jeunesse. Nous allons faciliter les contacts entre les partenaires et les jeunes, c’est pour que ces partenaires soient à l’écoute de cette jeunesse, c’est pour aider les jeunes et les encadrer », a-t-il lancé devant la presse et quelques cadres de son département.
Saidou Barry