Chaque saison des pluies, on constate avec regret que le peu de routes bitumées dont disposent la Guinée se dégrade et cela au vu et au su des autorités.
Aujourd’hui, partout à Conakry, la capitale de la Guinée, la plupart des routes est dans en état de dégradation avancée. A Kaloum, Ratoma, Dixinn, Matam et Matoto tout est pareil.
Des axes réhabilités il y a moins de six mois, sont à ce jour impraticables.
L’autre aspect à souligner également dans cette problématique liée à la réfection des routes, c’est le fait que chaque année, c’est pratiquement aux mêmes endroits que des travaux sont effectués pour boucher les nids de poules.
En dépit de la réhabilitation des voiries entamée par la junte au pouvoir, c’est à se demander ce que font les services chargés de ce domaine, notamment le ministère des infrastructures et le fonds d’entretien routier (FER).
A cette situation déplorable s’ajoute une tracasserie policière qui ne dit pas son nom.
Al Hassan Djigué