Ce mercredi 7 septembre dans un réceptif hôtelier de Conakry, le Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération Internationale, de l’Intégration Africaine et des Guinéens de l’Etranger, accompagné du Ministère des Infrastructures et des Transports a organisé l’atelier de restitution du Plan National des Transports (PNT) actualisé de la République de Guinée.
L’atelier de ce jour est organisé par le Ministère des Affaires Etrangères à travers sa direction générale du Bureau d’Appui à la Coopération avec l’Union Européenne (BACUE) qui coordonne les activités financées par l’Union Européenne en Guinée. L’objectif général de cet atelier est de présenter le Plan National des Transports (PNT) en vue de son adoption par les structures bénéficiaires permettant un développement cohérent et durable du secteur des transports en Guinée à l’horizon 2040, pour l’ensemble des sous-secteurs : routier, ferroviaire, maritime, aérien, logistique et de gouvernance.
Au terme de l’atelier, un plan d’investissement et d’entretien de 112 Mille Milliards de GNF à court, moyen et à long terme avec plus de 158 projets d’infrastructures, sera disponible.
« L’objectif de cet atelier aujourd’hui, est de restituer le plan national des transports actualisé de la République de Guinée. Le dernier plan qui date de 2002 à travers un financement de l’Union Européenne à travers l’agence SCUD. Ce plan vise à rendre un document qui consacre le schéma d’investissement et d’entretien de nos routes et en général de l’ensemble de nos infrastructures de transport à court, à moyen et à long terme. Nous avons toujours dit que nous avons du potentiel, ça c’est un fait. Maintenant, il faut développer cette potentialité ; et le transport est une activité au cœur de cette approche de stratégie. Nous devons travailler en sorte de rapprocher les zones de productions à des zones de consommation. Nous devons rapprocher notre pays aux autres pays de la sous-région et, ainsi, rendre notre économie plus compétitive pour permettre de capter les possibilités d’investissement qui existeraient dans notre zone CEDEAO. L’objectif de cet atelier », a expliqué Kabèlè SOUMAH, Secrétaire Général du ministère des affaires étrangères, de la coopération internationale, de l’intégration africaine et des guinéens de l’étranger, au nom de son Ministre de tutelle.
L’appui de l’Union Européenne dans le secteur des transports ne date pas de cette année. Cette institution à travers son représentant à cet atelier, a réitéré son engagement à perpétuer cet accompagnement. Selon Marco PAROLIN, chef service des infrastructures à l’Union Européenne en Guinée, pour le futur, l’accompagnement de son institution se situera dans le cadre de l’intégration Africaine.
« Au cours des 15 dernières années, nous avons soutenu le secteur des transports dans le pays, en arrivant jusqu’à ce plan sectoriel de mise à niveau de tous les transports du pays. Maintenant, pour le futur, on va continuer à supporter le secteur mais surtout dans le cadre de l’intégration Africaine. Ce que la Guinée va promouvoir en interne, va aussi supporter la capacité d’échanger avec la région et notre aide, ensemble avec le secteur privé et les partenaires financiers, à savoir la Banque Européenne d’Investissement et d’autres, va surtout se concentrer sur les goulots d’étranglement, qui empêchent la Guinée de valoriser entièrement sa potentialité économique au niveau national régional et dans les échanges avec l’Europe et le reste du monde », a-t-il expliqué.
Pour sa part, le Ministre des infrastructures et des transports, Yaya Sow a invité les participants à s’approprier ce document et d’en faire un outil de planification et de programmation.
« Dans l’esprit de la refondation, nous avons actualisé les études des plans que nous avons trouvés au Ministère des Infrastructures et des Transports de façon à avoir un cadre cohérent de développement des infrastructures de transport et également définir un schéma d’investissement à l’horizon 2040. Cela dans le but de faire décoller l’économie nationale à partir des éléments de compétitivité que constituent les infrastructures de transports. C’est ce qui nous a amenés avec l’appui de l’Union Européenne que nous remercions ici, au nom du Premier Ministre, de nous avoir permis d’actualiser ces études et de faire en sorte que nous ayons une vision plus claire aujourd’hui, des enjeux de développement des infrastructures de transports. J’invite les participants à s’approprier ce plan et d’en faire un outil de planification et de programmation », a-t-il lancé.
MohamedNana Bangoura