Les membres du mouvement Marche Conakry-Bamako pour la fédération (MCBF) étaient devant la presse ce jeudi 1er septembre 2022.
Ces 14 guinéens qui ont parcouru 1 226 kilomètres pendant 35 jours pour que l’Afrique soit unie, ont fait le point sur leur marche qui s’est déroulée il y a deux (2) mois.
Voir la Guinée et le Mali unis dans un Etat fédéral en particulier et en général toute l’Afrique comme un seul État, c’est le souci de ces panafricanistes.
Mikhindé Dalindé Sankhon est le coordinateur de cette structure.
« C’est pour que l’Afrique soit unie que nous avons marché de Conakry jusqu’à Bamako. On avait bougé le 15 mai et nous sommes rentrés à Bamako le 18 juin. Nous avons marché 1 226 kilomètres. Lors de cette marche nous avons constaté que la population à la base est partante pour l’unité c’est juste que les élites qui retardent parce qu’eux aussi, elles sont sorties de l’école de l’Europe occidentale. C’est pourquoi, nous voulons que le peuple à la base prenne à bras le corps cette lutte. Nous allons mettre des actions en place pour que l’Unité Africaine se réalise. Nous ne sommes pas obligés de passer par les marches seulement pour avoir un objectif final qui est l’unité africaine. Nous profitons de cette occasion pour lancer notre mouvement marche Conakry-Bamako pour la fédération », a fait savoir ce panafricain à l’opinion.
Ces marcheurs ont été reçu par le président de la transition qui à son tour a promis d’apporter son aide pour faire de la Guinée et le Mali une fédération.
Dans les mois à venir, ces activistes mèneront d’autre activités dans ce sens.
« Le Mali et la Guinée ont beaucoup de choses en commun. Côté culturel, historique et Aujourd’hui sur le plan politique, les réalités sont les mêmes. C’est pourquoi, on s’est dit que ces deux pays peuvent aller ensemble. Le Mali est le porte flambeau de la résistance Africaine aujourd’hui comme la Guinée l’a été en 1958. Dans l’avenir nous allons mener d’autres actions parce que le panafricanisme c’est toute une vie. Ce n’est pas un évènement », a-t- il conclu.
Aïssata Barry