A la veille de l’ouverture de la première audience du procès du massacre du 28 septembre 2009, le Cadre de Concertation des Filles et Femmes des Partis politiques, à travers une déclaration rendue publique, ce mardi 27 septembre 2022, a invité les organisations en charge du dossier notamment les juges à dire le droit, afin qu’aucun innocent ne soit condamné et qu’aucune victime ne soit brimée dans son droit et sa dignité.
Ci-dessous, la déclaration :
Le Cadre de Concertation suit avec une attention particulière, l’ouverture du procès des massacres du 28 septembre 2009 au stade du même nom, en ce jour mémorable du 28 septembre 2022.
Nos remerciements vont à l’endroit du Président de la République le Colonel Mamadi Doumbouya qui n’a ménagé aucun effort pour la tenue de ce procès. Nos remerciements vont également aux organismes internationaux et ONG de la place qui ont bien voulu accompagner la Guinée depuis ce drame jusqu’à aujourd’hui. Nos encouragements vont aussi et surtout aux victimes qui ont vécu depuis 15 ans dans la Souffrance et le chagrin néanmoins dans la dignité et la patience.
Nous, Cadre de Concertation des Filles et Femmes des Partis politiques lançons un appel au Ministère de la Justice, au parquet général et aux juges de dire le droit, seulement le droit, rien que le droit et tout le droit afin qu’aucun innocent ne soit condamné et qu’aucune victime ne soit brimée dans son droit et sa dignité.
Le monde entier observe la Guinée. Nous espérons qu’a l’issue de ce procès, notre pays pourrait redorer son image dans le concert des Nations en tant qu’un pays qui fait de la tolérance zéro contre les violations de droits humains et l’impunité sa boussole.
Nous fondons l’espoir que ce procès historique sera la catharsis pour l’unité nationale et pour un espace politique sûr pour chaque citoyen(ne) afin de garantir la non répétition des violations des droits politiques et civiques pour notre mère Patrie la Guinée.
Nous souhaitons bon procès et une justice équitable au nom du Peuple de Guinée.
Pour le Cadre de Concertation des Filles et Femmes des Partis politiques (CCFFPP)
La porte-parole Hadja Ousmane Diallo