La réaction du responsable en charge de la planification et des stratégies du FNDC ne s’est pas fait attendre suite aux accusations du ministre porte-parole du gouvernement contre ledit mouvement.
Sekou Koundouno puisque c’est de lui qu’il s’agit estime que « le porte-parole du gouvernement de transition, Ousmane Gaoual DIALLO, a définitivement perdu le nord, à l’instar de la boussole de la junte. Mais qu’est-ce qu’on est en droit d’attendre véritablement d’un individu sans foi ni loi qui n’hésite pas un seul instant à débiter des contre-vérités tous azimuts sur FIM FM ? Pas grand-chose à mon sens », réplique le sieur Koundouno qui s’interroge « Mais pourquoi diantre son officine a pris la décision arbitraire de dissoudre un mouvement qui ne représente strictement rien quitte à s’attirer les remontrances des organisations nationales, régionales et internationales comme le Haut-Commissariat aux droits de l’homme des Nations Unies ? »
Koundouno rappelle « au très célèbre voleur de tablettes que le FNDC est une entité qui jouit du respect, de la considération et de l’admiration de tous les citoyens-pro démocratie de Guinée, d’Afrique et du monde contrairement à la nébuleuse à laquelle il appartient et dont la composition des membres demeure à ce jour méconnue de même que l’étendue de leur patrimoine. Il sied de rappeler au sieur Gaoual, soudainement frappé d’amnésie, que le FNDC, mouvement citoyen auquel il a appartenu et dont il assurait la promotion avec le plus grand zèle, est une entité de droit guinéen créée au mois d’avril 2019 et qui réunit les principaux acteurs de l’opposition – partis politiques, syndicats et défenseurs des droits de l’homme. Ce Front a notamment pour objectif de dénoncer toutes les formes de violation de la Constitution, des lois de la République et d’œuvrer à la réunion de conditions idoines pour l’organisation d’élections transparentes, libres et justes. Il est de l’essence même d’un mouvement citoyen tel que le FNDC de fédérer toutes les composantes politiques et sociales du pays, d’agréger toutes les forces en présence et donc de s’allier avec les partis politiques, la société civile, le monde syndical et universitaire. Ne sommes-nous pas d’abord citoyens avant d’appartenir à une entité politique ? Le FNDC, en faisant preuve de constance dans son combat, défend des valeurs qui lui sont chevillées au corps, reste indéboulonnable sur ses principes et ne monnaye pas ses convictions au premier venu comme le fait le soldat Gaoual qui semble s’être vendu à bien vil prix ».
Pour lui, « La postérité se souviendra du soldat Gaoual comme un politicien opportuniste dont la juste place se trouve dans les poubelles de l’histoire ».
Enfin, l’activiste prie pour l’ancien militant et responsable du parti UFDG.
« En attendant, les partis politiques, syndicats, défenseurs des droits de l’homme et universitaires continueront à se battre sous la bannière du FNDC avec la dernière énergie contre les forfaitures que le soldat Gaoual dénonçait si vigoureusement hier. Puisse Dieu sauver l’âme égarée du soldat Gaoual ! Amen ! », a-t-il lancé dans sa réaction au ton caustique.
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