Le procureur général près la Cour d’appel de Kankan était ce jeudi en conclave avec les juges de paix et les procureurs de la république relevant de son ressort.
Objectif, discuter de l’application de la loi pénale dans les régions de Kankan, Faranah et de N’zérékoré.
La rencontre s’est déroulée dans la salle d’audience de la Cour d’appel de Kankan.
Ils étaient au total 15 chefs de parquets, dont 8 juges de paix et 7 procureurs relevant de la Cour d’appel de Kankan à prendre part à cette rencontre d’échange.
Elle vise à définir les nouvelles modalités de relations entre le parquet général de Kankan et les professionnels de droit, afin de fixer les principes généraux de la conduite des actions publiques.
« Ma mission principale, c’est de coordonner les activités des parquets d’instance et de veiller à l’application de la loi pénale dans les juridictions de mon ressort. C’est pourquoi, j’ai décidé de faire réunir tous les juges de paix et les procureurs de la république du ressort de la cour d’appel de Kankan. En effet, qu’on se penche sur nos différentes difficultés. Comment est-ce que l’action judiciaire est menée ? Quelles sont les failles pour éventuellement apporter des corrections, pour que nous puissions harmoniser la procédure pénale du parquet général de la cour d’appel de Kankan. J’ai instruit à ce que les procédures pénales ne souffrent désormais d’aucun retard. Parce que j’ai constaté que quand certains procureurs reçoivent les procédures, ils ne font pas de telles sortes que ça soient jugées dans le délai légal. Chose qui occasionne souvent le surpeuplement carcéral et cela provoque des maladies chez les détenus. J’ai constaté aussi que certains parquetiers n’ont pas la maîtrise des OPJ relevant d’eux. Un procureur de la république est le directeur des enquêtes, il doit diriger les activités des officiers de police judiciaire. Lorsqu’un OPJ failli à ses obligations, il doit remonter l’information au procureur général pour que ce dernier sanctionne cet OPJ. Je demande aux procureurs d’instance à ce qu’il y ait une communication fiable en temps réel entre eux et le parquet général. Parce que la première nourriture du ministère public c’est l’information et la communication », a dit Fallou Doumbouya, aux procureurs de la république et les juges de paix.