Au terme de la victoire sur le score de 4-1 du Horoya AC face au Satellite FC, match de la 1ère journée de la Ligue 1 GUICOPRES du championnat guinéen, le coach des rouages et blancs de Matam décide de prendre la parole sur les sujets qui défraient l’actualité sportive en Guinée.
D’abord Lamine N’Diaye a évoqué la large victoire de son club
« On avait à cœur de commencer par une victoire, on a beaucoup marqué sur coup de pied arrêté. Et ça fait partie aussi du jeu, je pense que c’est bien il faut féliciter les garçons mais il faut qu’on améliore la finition, on a gâché pas mal d’occasions, un nombre incalculable dans la finition. Soit dans la dernière passe, soit dans le geste final. Mais, on est qu’en début de saison, je pense que les garçons vont s’améliorer individuellement et collectivement.»
S’agissant de l’absence de Gnagna Barry, le coach du HAC s’est voulu clair.
« Ils viennent (les titulaires, ndlr) de marquer 4 buts et vous demandez si on a senti l’absence de Gnagna. On a une trentaine de joueurs. Comme je l’ai toujours dit, une hirondelle ne fait pas le printemps. Chez nous, quand il y a un qui est indisponible, on prend un autre et on essaie de le mettre à la place et pour faire le travail. Le football est un sport collectif, joué certes par des individualismes. Je pense que les absents ont tort, il faut parler des garçons qui étaient-là et ils ont fait le boulot ».
Sur la reprise du championnat, Lamine N’Diaye se réjouit.
« C’est bien de commencer le championnat parce que ça faisait tellement longtemps, vous savez cinq mois c’est beaucoup et plus même. Forcément, tu perds le rythme, ça se voit dans le jeu, on rate des choses qu’on ne ratait pas mais en jouant on trouvera le bon rythme et la bonne cohésion ».
Enfin, en ce qui concerne la menace de boycott de la saison par le club, le coach sénégalais fait savoir que son club s’est toujours concentré sur le match d’ouverture de la saison
« On ne s’est pas occupé de ça, depuis le début de la semaine on s’est préparé comme si on jouait. On n’écoute pas ce qu’on dit à l’extérieur, nous on est là pour jouer ».
Entretien réalisé par Al Hassan Djigué