Le Qatar est actuellement décrié pour des raisons qui n’ont rien à voir avec le football (environnement et respect des droits humains).
Pour rappel, la Coupe du Monde 2022 a été attribuée au Qatar le 2 décembre 2010 à Zurich, à l’issue du vote des 22 membres du Comité exécutif de la FIFA.
Ces derniers avaient privilégié la candidature qatarie à celle des États-Unis (14 voix contre 8).
Les deux seules raisons majeures de ce bashing, de cette campagne de dénigrement ne sont-elles le fait que le Qatar soit un État arabe et que sa population soit majoritairement musulmane ?
En 1978, le pays organisateur de la 11ème édition, l’ARGENTINE, était une féroce dictature militaire sous la férule, la coupe de Jorge Rafael VIDELA.
La RUSSIE de Vladimir POUTINE n’a-t-elle pas été autorisée à organiser la 21ème édition en 2018 cet événement majeur du sport le plus populaire et pratiqué au monde ?
Est-elle un exemple de démocratie et de respect des droits de l’homme (cf. L’annexion de la Crimée en 2014 puis l’envahissement de l’Ukraine en février 2022) ?
Si ce n’est pas le bal des hypocrites, l’indignation sélective, cela y ressemble beaucoup.
Le sport a la singularité de rassembler des personnes d’origines diverses. Le football est un outil d’intégration et de promotion sociale par excellence.
Que le meilleur gagne sur le terrain et non dans les médias ou dans les « bonnes consciences »
Nabbie Ibrahim Baby Soumah