Ministre de la santé et de l’hygiène publique à l’époque des faits, colonel Abdoulaye Chérif Diaby confirme qu’il y a bien eu des cas de viol le jour des tragiques événements du stade de Conakry.
« C’est sûr il y a eu de cas de viol. Mais, des viols aux alentours du stade où au stade ? Je ne peux pas le confirmer, mais selon le professeur Namory Keïta à qui j’avais confié le dossier, il y a eu des cas de viol », a-t-il confirmé en réponse à une question du procureur Algassimou Diallo, devant le tribunal criminel délocalisé de Dixinn.
L’accusé affirme à la barre que plusieurs autres patients qui ont été victimes d’armes blanches et d’armes à feu ont été effectivement admis dans les hôpitaux.
« Effectivement, il y a eu de blessés par armes blanches, des blessés par balles et de blessés par lésion suite aux bousculades au stade, selon ce que les médecins m’ont dit », rapporte-t-il.
Interrogé par rapport au cas des disparus ou des corps subtilisés dans les différentes morgues, le médecin militaire dit ne pas être informé.
« On ne m’a jamais informé de l’existence de ces camions au camp Samory qui avaient des corps. On ne jamais informé ou rendu compte que des corps ont été subtilisés à la morgue mais je n’infirme pas et je ne confirme pas. Mais, je n’ai pas été informé de la disparition des corps, je l’ai appris par voie de presse », a-t-il indiqué.
A suivre…
Alhassane Fofana