Le procès du massacre du stade de Conakry s’est poursuivi ce lundi avec la comparution de colonel Abdoulaye Chérif Diaby.
Acculé par les innombrables questions des avocats de la partie civile, l’ancien ministre de la santé, qui a juré de dire la vérité par rapport aux tragiques événements qui ont endeuillés des familles, n’a pas digéré les accusations portées à son encontre par certains témoins qui ont soutenu qu’il a insulté des patients et même craché sur des corps.
Le médecin clinicien qui a d’ailleurs plaidé non coupable a sollicité du tribunal une confrontation avec tous ceux qui l’ont accusé dans cette affaire.
« Ce que je demande au tribunal, qu’il me confronte à ces messieurs ou dames. Moi en tant que médecin clinicien, je ne peux pas insulter ou frapper un patient, jamais de la vie (...) Je précise que j’étais membre du CNDD mais membre influent, non ! », a laissé entendre le médecin clinicien.
L’audience a été renvoyée à ce mardi 15 novembre pour la suite des débats.
Alhassane Fofana