A l’issue du 62ème sommet des chefs d’États de la CEDEAO à Abuja dimanche 4 décembre 2022, des exigences ont été faites à l’endroit de la Guinée.
Une décision saluée par Abdoul Sacko du forum des forces sociales de Guinée.
« Objectivement, la décision des chefs d’États de la CEDEAO a été très juste, très objective et raisonnable, parce qu’il ne sert à rien de se voiler la face, à un moment donné il faut être en mesure de faire face aux problèmes, il faut être en mesure d’avoir la bonne lecture de la situation et de ne pas continuer à faire semblant de se parler, essayer, de développer un dialogue où un camp gagnerait contre un autre camp. Mais, ce qui est plus responsable c’est de voir comment un débat responsable peut être instaurer au premier niveau (…). Tous ceux, qui ne sont pas d’accord avec le contenu proposé par le CNRD les ramener au tour de la table de dialogue, confronter les idées et les arguments comme le stipule l’article 77 de la charte de la transition. Trouver un consensus en levant tous les différents, toutes les incompréhensions sur la conduite de la transition. L’ensemble des acteurs maintenant sociaux politiques et les organes de la transition vont se retrouver avec les partenaires comment va s’opérer la mise en œuvre d’un chronogramme consensuel, avec quel moyen ? Quelle ressources ? Qui doit jouer quel rôle ? », a indiqué l’activiste.
Plus loin le coordinateur national du forum des forces sociales de Guinée, rappelle que ce n’est pas la CEDEAO qui devrait être incriminer ici, mais plutôt le CNRD qui ne parvient pas à se faire un trajectoire depuis plus d’une année.
« Je pense qu’on ne devrait même pas incriminer la CEDEAO par rapport à une option de délocalisation du dialogue, mais on devrait plutôt reconnaître que le CNRD a manqué de leadership et de vision, à rassembler les guinéens, comme leur sigle l’indique, il n’ont pas pu rassembler jusqu’à date. Peut-être avec les agendas cachés, croyant qu’en jouant sur le temps ça les permettrait de durer dans les privilèges du pouvoir. Peut-être, c’est dans les calculs politique de savoir comment faire au sortir de la transition pour que les autorités qui viendront soient dévolues à la cause des membres du CNRD. Une fois encore s’il faut incriminer aujourd’hui c’est le leadership du CNRD. S’il faut regretter après 14 mois une première dans la sous-région, une transition qui n’a jusqu’à présent pas une trajectoire. Une fois encore, c’est de sortir des questions d’égo des agendas, d’apporter très rapidement des solutions pour qu’on puisse sortir très rapidement de ce gouffre », a-t-il indiqué.
Hadjiratou Bah