Selon Sekou Koundouno, Colonel Mamadi Doumbouya, les Généraux Sadiba Koulibaly, Amara Camara, Aboubacar Sidiki Camara, Balla Samoura et le Ministre Alphonse Charles Wright ont porté plainte contre les camarades Oumar Sylla et Ibrahima Diallo du FNDC suite à la dénonciation et la plainte devant la justice française des victimes de la répression sanglante des manifestations pour un retour à l’ordre constitutionnel.
Le responsable en charge des stratégies et planification du FNDC estime que c𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗽𝗹𝗮𝗶𝗻𝘁𝗲 𝗱𝗲𝘀 responsables de la junte prouve que « 𝗟𝗲 𝗱𝗼𝘀𝘀𝗶𝗲𝗿 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗲𝗾𝘂𝗲𝗹 𝗹𝗲𝘀 𝗱𝗲𝘂𝘅 𝗿𝗲𝘀𝗽𝗼𝗻𝘀𝗮𝗯𝗹𝗲𝘀 𝗱𝘂 𝗙𝗡𝗗𝗖 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝗲𝗻 𝗽𝗿𝗶𝘀𝗼𝗻 𝗱𝗲𝗽𝘂𝗶𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝗺𝗼𝗶𝘀 𝗲𝘀𝘁 𝘁𝗼𝘁𝗮𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘃𝗶𝗱𝗲 𝗲𝘁 𝗾𝘂𝗲 𝗺𝗲̂𝗺𝗲 𝗹𝗲 𝗷𝘂𝗴𝗲 𝗹𝗲 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗶𝗻𝗳𝗲́𝗼𝗱𝗲́ 𝗮𝘂𝘅 𝗺𝗶𝗹𝗶𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀 𝗻𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿𝗿𝗮𝗶𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝗰𝗼𝗻𝗱𝗮𝗺𝗻𝗲𝗿. 𝗜𝗹 𝗳𝗮𝘂𝘁 𝗱𝗼𝗻𝗰 𝗶𝗻𝘃𝗲𝗻𝘁𝗲𝗿 𝗱𝗲 𝘁𝗼𝘂𝘁𝗲𝘀 𝗽𝗶𝗲̀𝗰𝗲𝘀 𝘂𝗻 𝗮𝘂𝘁𝗿𝗲 𝗱𝗼𝘀𝘀𝗶𝗲𝗿 𝗲𝗻 𝗲𝘀𝗽𝗲́𝗿𝗮𝗻𝘁 𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲 𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲 𝘀𝗶𝗻𝗼𝗻 𝗱𝗲́𝗳𝗶𝗻𝗶𝘁𝗶𝘃𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗮𝘂 𝗺𝗼𝗶𝗻𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗼𝗻𝗴𝘁𝗲𝗺𝗽𝘀 𝗹e 𝗰𝗼𝗼𝗿𝗱𝗶𝗻𝗮𝘁𝗶𝗲𝘂𝗿 𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹 𝗲𝘁 𝗹𝗲 𝗰𝗵𝗮𝗿𝗴𝗲́ 𝗱𝗲𝘀 𝗼𝗽𝗲́𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗱𝘂 𝗙𝗡𝗗𝗖 ».
Sekou Koundouno est formel, « 𝗟𝗮 𝗷𝘂𝗻𝘁𝗲 𝗺𝗶𝗹𝗶𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗲𝘀𝘁 𝘃𝗲́𝗿𝗶𝘁𝗮𝗯𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗲𝗺𝗯𝗮𝗿𝗿𝗮𝘀𝘀𝗲́𝗲 𝗲𝘁 𝗱𝗲́𝗯𝗼𝘂𝘀𝘀𝗼𝗹𝗲́𝗲. 𝗖𝗲𝘁 𝗲𝗺𝗯𝗮𝗿𝗿𝗮𝘀 𝘀𝗲 𝘁𝗿𝗮𝗱𝘂𝗶𝘁 𝗽𝗮𝗿 𝗹’𝗶𝗻𝗰𝗼𝗵𝗲́𝗿𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗱𝗲 𝘀𝗲𝘀 𝗱𝗲́𝗺𝗮𝗿𝗰𝗵𝗲𝘀 »
« En effet, cette même junte, à travers son ministre de la Justice, Alphonse Charles Wright, a fait ouvrir des enquêtes contre l’ancien président Alpha Condé et plusieurs responsables de son régime, pour crimes de sang et sur la base de dénonciations du FNDC. Pourquoi, les putschistes ne veulent pas que la justice soit saisie pour le même type d’actes commis pendant qu’ils sont eux-mêmes au pouvoir ? L’ouverture d’enquêtes contre des responsables du régime de Alpha Condé n’était donc qu’une mesure populiste, démagogique et relevant de manœuvres politiques visant à écarter des acteurs politiques. La justice guinéenne ne cessera jamais d’être un instrument politique pour éliminer ou intimider des opposants dans l’objectif de l’assassinat de la démocratie. Si Alphonse Charles Wright était un ministre engagé dans la lutte contre l’impunité et pour la défense des droits des citoyens, il allait se saisir des cas de morts par balles enregistrés depuis le 5 septembre jusqu’à la date d’aujourd’hui. Mais la « justice » de Mamadi Doumbouya n’a rien à faire des guinéens tués lors du putsch sanglant du 5 septembre 2021 et des manifestations pour le retour à l’ordre constitutionnel ».
Enfin, pour Koundouno, « 𝗿𝗶𝗲𝗻 𝗻𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿𝗿𝗮 𝗲𝗺𝗽𝗲̂𝗰𝗵𝗲𝗿 𝗹𝗮 𝗿𝗲́𝗮𝗹𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗮𝘀𝗽𝗶𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝗰𝗶𝘁𝗼𝘆𝗲𝗻𝘀 𝗴𝘂𝗶𝗻𝗲́𝗲𝗻𝘀 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗹𝗶𝗯𝗲𝗿𝘁𝗲́, 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗱𝗲́𝗺𝗼𝗰𝗿𝗮𝘁𝗶𝗲 𝗲𝘁 𝗮̀ 𝗹’𝗘𝘁𝗮𝘁 𝗱𝗲 𝗱𝗿𝗼𝗶𝘁 ».
Il assure que « d’𝗮𝘂𝘁𝗿𝗲𝘀 𝗮𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗷𝘂𝗱𝗶𝗰𝗶𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝗲𝗻 𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗹𝗲 𝗹𝗲́𝗴𝗶𝗼𝗻𝗻𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗠𝗮𝗺𝗮𝗱𝗶 𝗗𝗼𝘂𝗺𝗯𝗼𝘂𝘆𝗮 𝗲𝘁 𝘀𝗮 𝗻𝗲́𝗯𝘂𝗹𝗲𝘂𝘀𝗲 𝗖𝗡𝗥𝗗 ».
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