Lors de son passage chez nos confrères de FIM FM le 08 février dernier, le ministre porte-parole du gouvernement de transition s’est vertement attaqué à son ancien collaborateur Dr Fodé Oussou Fofana.
Ousmane Gaoual Diallo a déclaré que ce cadre du bureau national de l’union des forces démocratiques de Guinée avec lequel il fut très proche n’est nullement un ami fidèle à lui.
Une déclaration que ce vice-président de l’UFDG qualifie de ridicule.
« Ce n’est pas la peine de te taper la poitrine en disant que je ne suis pas ami à Fodé Oussou », rétorque-t-il en premier lieu.
« Fodé Oussou n’est ami avec personne! Celui qui n’aime pas Cellou ne peut être mon ami. On n’est vraiment pas ami. On te parle de ma maladie tu te mets à rire comme ci c’est ta volonté qui compte. Chez moi seul Dieu compte. Tes rires expriment la haine que tu as vis-à-vis des gens qui ont fait de toi ce que tu es », assène Fodé Oussou FoFana qui dit « préférer la mort qu’à l’ingratitude ».
« Le problème qu’on a eu avec cette transition ce qu’il y a des politiciens dans le gouvernement. Le président du CNT dit qu’il faudrait qu’il y ait un dialogue inclusif. Le lendemain quelqu’un d’autre sort pour dire que le dialogue est derrière nous parce qu’il a tout simplement peur du dialogue. Il ne veut pas que les leaders de l’UFDG, de l’UFR et du RPG se retrouvent avec les membres du CNRD pour parler de la Guinée », poursuit ce cadre de l’UFDG qui souligne qu’un ministre doit impérativement agir en dépit des promesses.
« On n’a pas besoin d’annonces. Vous dites qu’on va lancer Télécom mais on ne voit pas Télécom. Il faut d’abord travailler avec les techniciens et lorsque tout sera prêt, vous allez maintenant annoncer la date du lancement. Quand on est ministre, on doit être capable de dire des choses vérifiables », fustige-t-il.
« Les membres du CNRD ne sont pas nos adversaires. Les adversaires se sont les gens qui racontent des histoires au CNRD. Ce sont les gens qui abandonnent leurs partis et qui commencent à s’agiter. Ce sont eux les adversaires du pays », brocarde-t-il.
Hadja Kadé Barry