Ce lundi 22 mai 2023, s’est poursuivi le débat d’orientation constitutionnel à l’initiative du Conseil National de la Transition (CNT).
Pour le passage des partis politiques, ce sont, entre autres, les partis PEDN de Lansana Kouyaté, UDRG de Bah Oury qui sont conviés ce jour pour donner leurs avis de l’orientation que devrait prendre la nouvelle Constitution.
Évoquant à cet effet le multipartisme, l’ancien premier ministre Lansana Kouyaté a souhaité qu’on maintienne cet acquis.
« Nous sollicitons le maintien du pluralisme des partis politiques. Beaucoup dénoncent le multiculturalisme intégral dans notre pays. Mais à observer de près, ce n’est pas le multiculturalisme qui pose problème. C’est plutôt le dysfonctionnement quant à l’octroi des agréments aux partis politiques et la réticence des administrateurs à retirer ou suspendre les partis politiques lorsqu’ils ne fonctionnent plus selon les règles établies par la loi. Ce qu’il faut, c’est le respect scrupuleux en matière de création et de fonctionnement des partis politiques. Force est de noter qu’en Guinée, jamais les partis n’ont fonctionné librement et jamais le terrain politique n’a été rendu aux formations politiques pour mesurer leur véritable poids. Il convient de libérer le terrain politique, de le réguler équitablement et selon les lois en vigueur pour savoir si le multiculturalisme intégral est un problème ou pas. Pour l’instant, nous prônons la diversité des opinions, une diversité qu’il faut respecter », a-t-il lancé.
Pr ailleurs, Lansana Kouyaté a affirmé que pour une « cohésion dans la politique de décentralisation, il conviendrait de renforcer les collectivités territoriales en faisant élire les membres de toutes les institutions, notamment les gouvernorats ou régions, les communes urbaines et rurales qui seront érigées en collectivité territoriale décentralisée, les préfectures et sous-préfectures érigées en circonscription territoriale et nous proposons le mandat des membres à 5 ans », a-t-il conclu sur ce sujet.
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