Il est entré hier dans l’histoire, à la suite du double décret dont on a voulu user pour charcuter son destin et caricaturer sa personnalité qui fait l’unanimité.
Sadiba Koulibaly limogé du poste de chef d’état-major des armées et remplacé à la tête du ministère de la casse, la mission expresse à lui assignée et qu’il a poliment décliné.
De l’avis de ses proches, l’homme reste serein. Selon ces mêmes proches, ces événements montés en épingle à dessein, n’ont pas pu non plus entamer sa confiance et sa loyauté au chef de l’Etat dont il dit rester devoir. Ces sentiments étant dictés par le respect et l’amour qu’en retour, le patron de la Transition lui voue.
Son style direct, son raisonnement hautement charpenté, son niveau de langue qui en dit long sur sa formation et sa tempérance qui illustre sa prédisposition naturelle au dialogue et de paix dans une équipe qui se radicalise hélas autour du grand chef, ne pouvaient lui offrir une longévité à son poste avec le statut qu’il incarnait.
Le destin de l’homme, quoi que charcuté, demeure prometteur.
Le départ de Sadiba Koulibaly renvoie l’image d’une junte ou le clan des radicaux a fini par disposer du président et embrigader son esprit pour l’empêcher de poursuivre sa dynamique de départ qui fait sa célébrité.
En espérant que le Colonel-Président revienne aux fondamentaux, les agitations et commentaires de tous acabits vont bon train au détriment de la quiétude sociale.
Mamoudou