C’est une évolution majeure dans le règlement de situation des guinéens expulsés du Sénégal.
C’est Mamadou Saïtiou Barry, directeur général des guinéens établis à l’étranger qui a donné l’information dans l’émission Mirador de FIM Fm.
Dans son allocution, l’invité de nos confrères a d’abord expliqué que les deux vagues de guinéens à savoir celle venant à Boundoufourdou et de Kédougou, n’ont tous pas été arrêtés pendant les manifestations.
Les guinéens retenus du côté de Kédougou, sont passés de 31 à 54 personnes.
« Ces compatriotes, au début, étaient au nombre de 31 à se retrouver du côté de Kédougou, mais ils sont passés à 54 personnes parce qu’en venant, ils ont pris en chemin, d’autres compatriotes. Côté Boundoufourdou, il y avait là aussi, d’autres compatriotes qui ont fait l’objet d’interpellation mais ceux-là étaient en grande partie, en partance pour le Sénégal. Ils avaient traversé une partie des frontières mais ils n’avaient pas complètement accédé au niveau de la partie Sénégalaise avant d’être interceptés par les patrouilles mixtes. Ils ont donc été ramenés au niveau de Boundoufourdou, à la frontière entre la République de Guinée et le Sénégal. À l’heure où je vous parle, il y a deux vagues de nos compatriotes. Une partie vers Boundoufourdou au nombre de 51 personnes et une autre du côté de Kédougou au nombre de 54 personnes, on est désormais à 105 », a-t-il expliqué.
La bonne nouvelle annoncée par le Directeur, c’est que les femmes en état de familles et celles avec des enfants ont été relaxées et sont même arrivées à Koundara.
« Suite aux multiples interventions du ministre des affaires étrangères étant donné que ces compatriotes sont arrivés à Kédougou très fatigués et il y avait beaucoup de femmes et beaucoup d’enfants, il est intervenu de façon très diplomatique à gérer la situation la nuit d’avant hier à 00h. Les femmes en état de familles et les femmes avec les bébés ont fait l’objet de libération. Actuellement donc, on a 48 hommes, plus 4 femmes qui sont toujours détenus du côté de Kédougou. Cependant, du côté de Boundoufourdou aussi, avec l’intervention du gouvernement, ils ont fait objet d’audition pour comprendre effectivement est-ce qu’ils sont tous des guinéens notamment avec des questions liées à leur origine. Il s’est avéré que la majorité venait de Pita, de Labé, de Lélouma et de Conakry. (…). D’identification en identification, d’échange en échange, il s’est avéré que ce sont des guinéens et ces guinéens sont tous rentrés à Koundara et ont reçu l’autorisation de regagner leurs famille », a-t-il ajouté.
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