Dans son périple de visite de chantiers et de prise de contact avec les services de sécurité et de la protection civile, l’inspecteur général des services de police et de protection civile s’est rendu sur les chantiers de construction des commissariats centraux de Gaoual et de Boffa.
Les travaux de construction du commissariat central de Gaoual et du logement du commissaire lancés en mars 2023 ont avancé à plus de 85% selon l’ingénieur du chantier.
« On a avancé à plus de 90%. Avec la motivation des ouvriers et l’organisation du travail, on compte rendre les bâtiments dans un mois », a promis Abdourahamane Djogo Baldé.
À Boffa, les travaux du chantier du commissariat central et du logement du commissaire central lancés le 23 mars pour un délai contractuel de six mois connaissent un retard inadmissible aux yeux de l’inspecteur général de la police.
« A Gaoual le chantier est presque à 90%. Nous sommes très fiers. L’entreprise nous a rassuré que dans un mois, ils vont rendre les bâtiments. Mais par rapport à Boffa, il y a un grand retard. La pause de la première pierre, c’était le 23 mars et le délai contractuel selon l’ingénieur c’est six mois. Aujourd’hui, nous sommes le 23 juillet, et déjà c’est la dalle qui est coulée. Quand est-ce ils vont arriver à la toiture ? Moi je me dis qu’il sera impossible pour l’entreprise de rattraper les deux mois pour faire l’inauguration le 23 septembre (2023). Donc, honnêtement, contrairement à Gaoual, on n’est pas satisfait de Boffa. C’est une déception. Le délai contractuel et les travaux qui sont effectués jusque-là sur le chantier ne nous rassurent pas du tout », a lancé lancé le contrôleur général Mamadouba Paye Camara.
De Mamou à Boffa en passant par les préfectures de Faranah, Dabola, Pita, Labé, Lélouma, Mali et Gaoual, l’inspecteur général des services de police et de protection civile qui s’est entretenu avec les agents de la police et de protection civile leur a prodigué d’utiles conseils.
« Partout où nous passons, nous prônons l’unité entre les forces de défense et de sécurité. Parce qu’aujourd’hui, la sécurité de notre pays incombe à tout un chacun. C’est le veut du colonel Mamadi Doumbouya qui œuvre pour que les forces de défense et de sécurité conjuguent les mêmes mots. Et partout où nous sommes passés, il n’y a pas de différence entre les différentes unités », a-t-il indiqué.
Thierno Mamadou