Les conservateurs de la nature en service dans la préfecture de Dabola sont en colère contre leur hiérarchie.
Ces agents de ce corps paramilitaire qui ont décidé de se faire entendre ce mercredi 4 octobre 2023 réclament entre autres, la valorisation de leurs grades, la prise en charge de leur statut particulier et la libération de leurs camarades.
La plateforme revendicative a été rendue publique par leur porte-parole Sergent-chef Albert Jonathan Kourouma, responsable chargé des feux de brousse à la direction préfectorale de la forêt et faune de Dabola.
« Nous sommes indignés par rapport à notre condition de service. Nous réclamons :
– La libération de nos six (6) camarades arrêtés à Conakry ;
– L’amélioration des conditions de travail des conservateurs de la nature ;
– La valorisation de nos galons ;
– Et la prise en charge de notre statut particulier car nous sommes exposés à d’énormes risques sur le terrain.
Pour cela, nous demandons une doléance à nos chefs hiérarchiques, au gouvernement et plus particulièrement au président de la République le colonel Mamadi Doumbouya de nous venir au secours. Nous avons été gradés deux fois mais on n’a pas bénéficié l’avantage de ces grades. On a fait huit (8) ans dans le grade de caporal-chef, on n’a pas bénéficié d’avantage. Et maintenant, il y a deux (2) ans que nous avons le grade de sergent-chef, nous n’avons pas aussi bénéficié cela. Nous les demandons de nous aider à bénéficier de ces avantages ainsi que la prise en charge de notre statut particulier. Nous ne portons préjudice à personne. C’est une simple revendication que nous faisons. Ceux qui ont commencé le mouvement au nombre de six (6), ont été appelés par nos chefs hiérarchiques à Conakry pour la négociation. Une fois sur place, ils ont été arrêtés et jusqu’à présent nous n’avons pas de leurs nouvelles. Donc, à compter de ce jour mercredi, nous avons décidé d’arrêter toute activité », a-t-il indiqué.
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