Dans la nuit du samedi au dimanche 8 octobre 2023, la deuxième édition du grand Sumu Lambetigui s’est tenue au palais du peuple, sous l’égide du président du conseil national de la transition (CNT) Dr Dansa Kourouma. Des membres du CNT Mali, du Burkina Faso et bien naturellement de la Guinée ont massivement pris part à ce rendez-vous.
L’occasion a été pour Les griots et paroliers issus de ces trois pays qui sont tous de l’empire Mandingue, de rappeler les liens fraternel, culturel et artistique qui existent entre ces différents pays.
En prenant la parole à cette occasion, le vice-président du CNT Mali, Assarid Ag Imbarcaouane, parlant au nom du président de son institution, le Colonel Malick Diaw, a magnifié l’initiative et soutenu qu’il s’agit d’un spectacle guinéo-malien-burkinabé.
« Nous avons assisté à une très belle rencontre et de spectacle. Ce que nous venons de voir montre que nous avons une belle histoire entre le peuple de la Guinée, celui du Mali et du Burkina Faso. Nous remercions vivement Dr Dansa Kourouma, le président du CNT de Guinée, pour l’invitation. Nous avons compris beaucoup de choses », a-t-il dit.
Pour sa part part, le 2ème vice-président du CNT du pays des hommes intègres nommé pour cet autre pays en transition Assemblée Législative de Transition du Burkina Faso, Ousmane Diallo est revenu sur ce qu’il appelle, « les liens hystérique et millénaire qui existent entre ces trois pays ».
Dans son intervention, le président du CNT de Guinée, Dr Dansa Kourouma a tout d’abord remercié les délégations venues du Mali et du Burkina Faso. Il a ensuite expliqué que cet évènement a été « organisé pour assister le frère Naman Kouyaté, animateur principal de Lambetigui pour véhiculer les idéaux de paix, d’unité et d’entente entre les composantes de nos différents pays ».
Dans ce sens, il indiquera que pour réussir la période de transition que traversent la Guinée, le Mali et le Burkina, il faut mettre en avant le patriotisme, l’union sacrée entre les filles et fils, la bonne entente entre les différents chefs d’États, les différents gouvernements. Il a, par ailleurs, véhiculé des messages de paix et d’entente entre les peuples maliens, Burkinabés et guinéens.
« Nous avons vu nos pères fondateurs utiliser le label de la culture, pour mettre fin aux guerres, utiliser la culture pour renforcer les liens d’amitié et de fraternité. Nous suivons les mêmes pas, les pas de nos pères fondateurs et de nos aînés qui ont utilisé la culture comme un moyen de pacification, d’éducation populaire et d’unification des peuples. Les artistes se trouvent au cœur de ce processus. C’est pourquoi, le CNT Guinée a organisé cet événement, parce que la musique, la parole des griots où des paroliers, c’est une opportunité de rappeler les hauts faits de l’histoire, de chasser la haine dans nos cœurs, de renforcer nos liens de fraternité, pour qu’on puisse ensemble, chasser le néocolonialisme, la pauvreté, de chasser toute forme de domination du continent Africain », a-t-il souligné.
Cette cérémonie a été couronnée par la remise de satisfécits à plusieurs cadres des trois pays.
Mosaiqueguinee.com