L’atelier préparatoire de la troisième session du comité de négociation intergouvernemental sur la pollution plastique, a démarré ce mercredi à Kaloum et s’étendra jusqu’au jeudi 5 octobre 2023.
C’est une initiative du ministère de l’environnement et du développement durable, à l’effet d’examiner l’avant-projet du nouvel instrument juridiquement contraignant, identifiant les priorités et stratégies communes sur les éléments de fond clés pour les négociations au CNI-3.
La ministre en charge de l’environnement Hadja Safiatou Diallo a présidé cette cérémonie d’ouverture, en présence de la ministre de la pêche, de l’aquaculture et de l’économie maritime Charlotte Daffé, ainsi que celui de l’énergie, de hydraulique et des hydrocarbures Aly Seydouba Soumah.
Dans son discours, madame Diallo a estimé que les sources de pollution font de l’Afrique l’un des continents les plus nécessiteux de cet instrument international juridiquement contraignant, pour mettre fin à la pollution plastique.
Elle dira par ailleurs que les obligations fondamentales et les mesures de contrôle, l’examen de cet avant-projet, figurent parmi les objectifs dudit atelier :
« Les deux dernières décennies ont été marquées en Afrique par une forte pression sur les ressources naturelles, due aux actions anthropiques. Les industries de production de plastique sont en pleine croissance dans les zones rurales et urbaines de nos pays. Ces impacts exacerbés par la production des polluants plastiques, risquent de se faire ressentir de manière cumulative avec des effets nocifs durables sur le bien-être des communautés, la biodiversité et les milieux récepteurs. Ces sources de pollution font de l’Afrique l’un des continents les plus nécessiteux de cet instrument international juridiquement contraignant pour mettre fin à la pollution plastique. Les objectifs de cet atelier sont entre autres: Examiner l’avant-projet du nouvel instrument juridiquement contraignant, identifiant les priorités et stratégies communes sur les éléments de fond clés pour les négociations au CNI-3, y compris les objectifs, les obligations fondamentales et les mesures de contrôle ; Examiner l’avant-projet du nouvel instrument juridiquement contraignant en identifiant les priorités et stratégies communes sur les éléments clés de mise en œuvre à négocier au CNI-3, y compris les ressources et mécanismes financiers, l’assistance technique, le renforcement des capacités, la formation et le transfert de technologie : Identifier les documents à préparer avant le Comité de Négociation Intergouvernementale 3 pour aider les délégué africains pendant les négociations », a renchéri la patronne du département en charge de l’environnement.
Pour conclure, elle a invité tous à participer activement aux travaux et à exprimer sans réserve, toutes les préoccupations et contributions afin que celles-ci puissent être dûment considérées à la troisième session du Comité de négociation intergouvernemental (CNI-3).
De leur côté, la ministre Charlotte Daffé et Cheick N’diaye Sylla représentant du Sénégal, ont fait comprendre que ledit atelier permettra à la Guinée de se doter de cet instrument juridique pour lutter contre la production des polluants plastiques.
Saidou Barry