Depuis plus d’une semaine, les ondes de plusieurs radios indépendantes sont brouillées. À cela s’ajoute la restriction de l’accès aux réseaux sociaux.
Une situation qui suscite des réactions partout dans le pays et au-delà des frontières.
Le ministre des postes et télécommunications qui s’exprimait sur ces sujets jeudi dernier, s’en est pris à la presse, au lieu de donner les raisons de ces restrictions qui mettent en péril la liberté d’expression en Guinée.
Ousmane Gaoual Diallo qui a fait un procès à la presse a laissé entendre que « le gouvernement attend d’être saisi officiellement » pour le cas du brouillage des ondes.
Pourtant, le président de la Haute Autorité de la Communication avait annoncé qu’il allait saisir les services habilités à se prononcer sur le sujet pour savoir ce qui se passe. Mais jusque-là, selon en tout cas le président de la HAC, qui a accordé une interview au groupe Evasion, son institution attend encore les résultats de l’ARPT et la réponse du ministre des postes et télécommunications.
Boubacar Yacine Diallo a d’ailleurs précisé dans cette interview, que le 29 novembre déjà, le ministre Ousmane Gaoual Diallo avait été saisi par courrier.
Donc, le 30 novembre, quand il sermonnait la presse, le ministre des télécommunications avait reçu le courrier, si on s’en tient en tout cas à la déclaration du président de la HAC.
Face à cette situation confuse, une rencontre décisive est prévue lundi 4 décembre 2023 à la maison de la presse à Conakry.
À l’issue de cette réunion, les organisations de presse décideront de la position à adopter pour s’opposer à toute tentative de musellement de la presse.
Mosaiqueguinee.com