Les travailleurs et travailleuses de Guinée ont entamé ce lundi 26 février 2024, une grève générale et illimitée à l’initiative du mouvement syndical. Le mouvement syndical réclame, entre autres, la libération immédiate et sans conditions de Sékou Jamal Pendèssa, secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse de Guinée.
Ce lundi 26 février 2024 matin, il ressort de notre premier constat, un résultat plutôt satisfaisant. Sur l’autoroute Fidel Castro, la circulation n’est pas danse. Seulement quelques rares véhicules y circulent, en direction du centre-ville.
À Kaloum, la ville est plutôt l’ère d’une ville désertée par ses habitants. L’engouement de ce matin ressemble à celui d’un jour férié ou du dimanche. Les banques sont fermées y compris le petit commerce.
L’autre fait marquant de ce début de journée à Kaloum, c’est la fermeture des établissements scolaires. Au lycée 2 octobre, au groupe scolaire Saint Joseph de Cluny ou encore à l’école primaire Boubinet, il n’y a pas de cours ; enseignants et élèves n’ont pas répondu présent.
« Comme vous pouvez le constater, mes élèves ne sont pas là, les enseignants aussi. Mais si voulez avoir des informations ou quoique ce soit, il faudra vous adresser à la DCE », a confié le surveillant du lycée 2 octobre de Kaloum.
Dans les départements ministériels, difficile de dire si le mot d’ordre de grève est respecté ou pas. Aux abords des départements visités par notre reporter, les véhicules qui transportent les personnes sont quand même présents.
Nous y reviendrons !
MohamedNana Bangoura