Les activités des sociétés minières et d’autres entités seront désormais scrutées par la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF), afin de s’assurer de leur conformité aux texte de loi, régissant le secteur.
C’est effectivement dans ce contexte, que le parquet spécial de la CRIEF a annoncé des poursuites contre deux sociétés minières pour des faits présumés de fraude fiscale et une société de prestation de service pour des faits d’escroquerie et complicité portant sur des montants en devise étrangère.
Dans sa communication, après lecture communiqué du parquet spécial, le substitut du procureur spécial a tenu à préciser qu’il s’agit de deux procédures pour lesquelles la chambre d’instruction a été saisie.
« L’instruction est secrète, donc on ne pourra pas rentrer dans les détails. Mais il faut savoir que dans les deux procédures, la première : il s’agit d’une fraude fiscale au préjudice de l’État guinéen pour lesquelles ces deux sociétés sont poursuivies, a savoir Alliance Minière Responsable (AMR) et la Guinéenne des Mines (GDM). Donc ces deux, pour le moment sont mises en cause. La chambre d’instruction est saisie. Elle va investiguer, elle va approfondir l’information pour qu’on sache davantage sur ces faits reprochés à ces deux sociétés », a expliqué Marcel Malick Oularé devant la presse.
En ce qui concerne la seconde procédure, ce sont des contrats que le ministère de la défense a signé avec une autre société dénommée RAIDCO Marine.
« Dans le premier contrat, il s’agissait de la réparation de deux vedettes et le deuxième contrat sur l’achat d’un bateau mais aucun de ces services n’a été rendu alors que des montants faramineux ont été payés par l’État à travers le ministère de la défense. Le premier montant 650.000 Euro, le deuxième 6 100 Euro, ça c’était l’avance. Et le montant total pour ce deuxième contrat était 8.400 », a-t-il déclaré.
Même s’il n’a pas révélé de noms, le magistrat a signalé qu’il y a des responsables de ces sociétés qui sont directement poursuivis.
« Dans tous les deux cas, il y a eu au moins deux responsables de ces sociétés qui ont été déférés au même titre que les procès verbaux que nous avons reçus », a-t-il conclu.
Ci-dessous, le communiqué du parquet spécial :