Les incendies causés par des courts-circuits deviennent de plus en plus récurrents dans les marchés de Conakry. La semaine dernière, un incendie d’origine électrique s’est produit au marché Madina et a causé des dégâts matériels incommensurables.
Une situation déplorable aux yeux du président du Groupe Organisé des Hommes d’Affaires (GOHA).
« Malheureusement, ce sont des incendies à répétition dans les différents marchés du pays. Ça n’a pas commencé aujourd’hui, il y a eu des incendies aux marchés de Matoto et d’Entag à plusieurs reprises, aujourd’hui c’est à Madina. Il ne faut oublier qu’avant-hier il y a eu un incident à Kounsitel (Gaoual) aussi. En ce qui concerne Conakry, c’est quelque chose qui ne devrait pas arriver parce que la plupart du temps c’est à cause de l’électricité. Ce sont des transformateurs qui explosent à côté des boutiques et magasins, c’est ce qui provoque des incendies », a-t-il déploré.
Mohamed Chérif Abdallah regrette la négligence d’EDG et le fait que les commerçants victimes d’incendie d’origine électrique ne soient jamais dédommagés.
« En principe, la société EDG doit prendre des précautions par rapport à cette situation pour ne pas qu’il y ait des branchements anarchiques, mais que les transformateurs soient éloignés des boutiques et des magasins. Parce que ce sont des endroits où les opérateurs économiques exercent leurs activités. Donc, on les expose à tout. C’est vraiment déplorable ce qui arrive et personne ne cherche à soigner ce qui se passe. Chaque fois qu’il y a un problème, les gens se mobilisent pour faire de la démagogie et il n’y a pas de suite », a-t-il fustigé.
Le bilan officiel de cet incident d’origine électrique survenu au marché Madina, le jeudi 2 mai 2024, sera bientôt connu, selon le président du GOHA.
Hadja Kadé Barry