C’est en syndicaliste pur et dur que le camarade Salifou Camara s’est prononcé sur la situation pécuniaire des surveillants pendant ces examens nationaux en république de Guinée.
Lors d’un entretien lundi 10 juin avec un de nos reporters, le secrétaire général de la fédération syndicale professionnelle de l’éducation (FSPE) a plaidé pour l’amélioration des primes des surveillants.
« Par rapport aux conditions de travail, les primes et autres, nous solliciterons que l’année prochaine, qu’il y ait une augmentation de primes de surveillance. Lorsqu’un enseignant est bien rémunéré à la surveillance, je pense que ça l’évite de tricher et d’être complice d’un tricheur. Cela est extrêmement important. C’est pour éviter que l’enseignant ne prenne 200 000 voire 300 000 GNF dans les mains des enfants en classe. Imaginez ! Par exemple un enseignant qui a 410 000 GNF comme primes. Si par jour les enfants collectent 300 000 GNF et lui donne, ce qui fait 900 000 GNF, il y a une nette différence. Alors, c’est pour éviter la corruption et donner le degré de crédibilité aux examens nationaux », a plaidé le camarade Salifou Camara.
À combien s’élèvent les primes des surveillants ? Même si le syndicaliste dit ignorer pour l’instant le montant prévu à cet effet, il dit avoir appris une réduction.
« J’aurais appris qu’il y a eu diminution des primes. Donc, il faut d’abord avoir la preuve pour pouvoir parler. Je crois que ça va faire l’objet d’une interview prochaine lorsque les enseignants vont percevoir leur primes. Comme ça, avec deux enseignants au moins, on saura réellement si c’est augmenté ou diminué », a conclu le camarade Salifou Camara, par ailleurs superviseur du CEE dans la préfecture de Dabola.
Thierno Mamadou