Le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Alpha Bacar Barry, accompagné des cadres de son département a procédé dans la matinée de ce vendredi 9 août 2024, au lancement des épreuves du concours d’accès aux classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE).
Ils sont au total, 261 candidats dont 43 filles à concourir cette année pour accéder à l’Institut national polytechnique Félix Houphouët Boigny de Côte d’Ivoire et aux classes préparatoires aux grandes écoles de Dalaba.
Les candidats seront évalués en anglais, en culture générale et culture scientifique et, à terme, 35 candidats seront retenus contrairement à l’année dernière qui était de 50.
« C’est une bourse d’excellence initié par le gouvernement guinéen à travers le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’Innovation. L’année dernière, nous avions recruté 50 étudiants. Dix sont allés à Yamoussoukro et 40 à Dalaba où ils bénéficient d’une bourse d’excellence. En plus de la bourse, ils ont chacun un ordinateur portable, un encadrement spécifique, un logement et de la nourriture. Ils ont l’opportunité de suivre une formation de haut niveaux qui permettront à ces jeunes, au bout de 2 années, de faire un autre concours pour accéder aux grandes écoles d’ingénierie sous-régionale et à l’internationale. Cette année, nous avons moins d’étudiants à recruter tenant compte de nos capacités d’accueil. Nous allons prendre 35 étudiants sur les 261 candidats dont 43 filles. Les 35 seront répartis comme suit : 25 pour l’école de Dalaba et 10 pour la Côte d’Ivoire à l’école de Yamoussoukro. Les 25 vont rejoindre les 39 précédemment recrutés à Dalaba, parce que sur les 40 il y a eu un cas de démission. Ils seront ainsi au nombre de 64, correspondants à la capacité d’accueil de nos infrastructures actuelles à Dalaba », a expliqué Abdoulaye Keita, Coordinateur général des classes préparatoire aux grandes écoles (CPGE).
Les classes préparatoires aux grandes écoles sont une continuité de l’approche qualité du ministère en charge de l’enseignement supérieur. Comme le projet de l’école polytechnique civilo-militaire de Gamal lancé récemment, l’objectif à terme, est de permettre une montée en puissance des écoles nationales d’ingénieurs de notre pays, tout en améliorant leurs capacités d’accueil et ainsi aller dans la logique de concours pour accéder à ces écoles.
« C’est la continuité de l’approche qualité que nous voulons imprimer à l’enseignement supérieur en développant un parcours ingénieur, pour que les enfants de Guinée puissent aussi avoir l’opportunité d’accéder aux grand écoles nationales, sous-régionales et internationales. Il n’y a pas que Yamoussoukro, nous préparons aussi nos enfants à faire le concours pour l’école polytechnique de Paris. Les opportunités ? C’est d’abord la logique entre les CPGE et les écoles d’ingénieurs en Guinée. Vous avez constaté il y a quelques semaines, nous avons lancé l’opération de réformes de l’institut polytechnique civilo-militaire de Conakry. La même approche va être développée dans les autres écoles d’ingénieurs notamment à Boké. Cela va permettre une montée en puissance de ces écoles, améliorer les capacités d’accueil de ces écoles et aussi aller dans la logique de concours pour accéder à ces écoles. Je demande aux candidats beaucoup d’abnégation et beaucoup de courage, surtout de rester concentrer. À ce stade, je pense que mes conseils ne tiennent plus puisse que les épreuves sont déjà lancées. Surtout, pour ceux qui ne seront pas admis, qu’ils sachent qu’il y a un parcours supérieur assez honorable ici en Guinée mais aussi dans la sous-région. Nous essayons de diversifier les opportunités pour que ceux d’entre eux qui ne pourront pas accéder aux écoles indiquées dans la liste puissent aussi s’ouvrir à d’autres horizons et à d’autres opportunités », a dit le ministre Alpha Bacar Barry.
Venu de la Côte d’Ivoire pour prendre part à ce concours, Adama Koné, Directeur de la scolarité à l’INP Félix Houphouet Boigny de Yamoussoukro a soutenu que les étudiants Guinéens évoluant déjà à l’INP se comportent bien.
« Dans la deuxième promotion, on a eu un étudiant qui a fait les classes préparatoires de Yamoussoukro et qui est rentré à l’Institut polytechnique de Paris. Je crois qu’il est le premier Guinéen à intégrer cet institut », a-t-il ajouté.
Il faut, par ailleurs, rappeler que les Classes Préparatoires aux Grandes Écoles (CPGE) sont une forme spécifique d’enseignement supérieur préparatoire conçue pour aider les étudiants à passer les concours d’entrée aux grandes écoles. Accéder au CPGE c’est avoir à sa porter plusieurs opportunités dont la formation d’excellence, l’égalité des chances, la compétitivité sur la scène internationale, la satisfaction des Besoins du marché du travail, l’opportunité de bourses et de partenariats et le développement personnel.
MohamedNana Bangoura