Plusieurs jeunes guinéens ont été condamnés pour détention, consommation et vente de chanvre indien par le tribunal de Mafanko, le 13 août 2024.
Au nombre de dix, ces jeunes ont écopé des peines allant de 12 à 18 mois de prison avec sursis.
La nouvelle réjouit le coordinateur de l’ONG « Services d’aide aux jeunes en situation difficile par la drogue » qui s’est entretenu avec notre rédaction, à l’issue de ce verdict.
« Nous saluons d’abord la décision de la justice qui vient renforcer les moyens répressifs, dans le cadre de la lutte contre la drogue. Sans condamnation, la lutte n’aura pas d’impact. », s’est-il réjoui d’entrée au micro de mosaiqueguinee.com, ce jeudi 15 août 2024.
Yamoussa Bangoura rappelle tout de même que les trafiquants de drogue ont la capacité de s’échapper une fois en prison.
« La condamnation n’est pas totalement garantie dans la mesure où des gens avaient été condamnés ici, mais finalement ils sont sortis de prison. Ils ont été frauduleusement sortis de la prison et des enquêtes avaient été ouvertes. », a-t-il rappelé.
Cet acteur de la société civile plaide pour l’application stricte des décisions de justice, en vue de réussir le combat.
« C’est bon de condamner les coupables, mais il faut veiller à l’exécution correcte des décisions. Nous lançons un appel au régisseur et au ministre de la justice de veiller à l’exécution correcte des décisions pour que ces personnes puissent purger leurs peines. », a-t-il invité.
Yamoussa Bangoura souhaite également l’implication des élus locaux dans la lutte contre la drogue, mais aussi la mise en place d’une police locale à cet effet.
Hadja Kadé Barry