Suite à la récente saisie d’une importante quantité de riz impropre à la consommation humaine dans une ferme sis à Bentourayah (Manéah) par l’Office national de contrôle qualité (ONCQ), le parquet d’instance de Coyah a aussitôt procédé à l’ouverture d’une enquête.
Les premières informations judiciaires qui ont été déclenchées à cet effet ont, pour le moment, permis l’interpellation de certaines personnes.
C’est le procureur de la République près le Tribunal de première instance de Coyah qui a confié l’information à votre quotidien en ligne.
Mais avant, le magistrat Lazare Bauret a signalé que c’est à l’issue de l’enquête judiciaire ouverte au niveau de la police judiciaire que son parquet décidera de l’orientation à donner au dossier.
« On a déjà ouvert des enquêtes judiciaires, on attend que l’enquête judiciaire au niveau de la police judiciaire soit clôturé pour voir quelle sera l’orientation qu’on pourrait donner au dossier (…). Oui il y a eu interpellation des gens, mais on ne veut pas ébruiter, parce que l’ampleur doit être aussi énorme que ce que l’on croit voir. Pour ne pas aller vite en besogne, on préfère faire une enquête minutieuse pour pouvoir mettre fin à tout ça. Il va s’en dire que ce n’est pas le seul endroit », a-t-il indiqué.
Bien que le riz saisi soit pourri, c’est bien le directeur général de l’ONCQ qui donné l’accord pour l’acheminement de cette importante quantité à cet endroit, trois mois avant cette saisie.
« Donc c’est de savoir est-ce que ce n’est pas une protection en amont de ce service, ou bien effectivement si c’est un cas de flagrance », a martelé le magistrat.
L’existence du document officiel d’analyse du riz et l’autorisation donnée à cet opérateur d’aller le stocker, pourraient davantage édifier les enquêteurs sur les tenants et les aboutissants dans cette affaire.
À suivre !
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