Que s’est-il passé entre-temps ? les langues se délient. Le rétropédalage des dirigeants du football qui ont ainsi agi, alimente les spéculations les plus folles. Ça vaut bien la peine quand on remonte le temps, pour retrouver les messages du président de la fédération Guinéenne de football.
Dans des propos relayés par des médias, Bouba Sampil, il y a juste quelques jours, a été très élogieux envers le Syli Espoir, malgré les raclées prises par cette équipe en matchs de poule des JO Paris 2024.
C’était aussi, et sans doute, implicitement une reconnaissance des qualités d’un entraîneur qu’il vient pourtant de limoger.
Cette décision si brutale, tel un coup de Trafalgar, qui met fin à la collaboration entre la fédération Guinéenne de football et Kaba Diawara, soulève assez de questions, malgré que celui-ci n’était plus défendable au regard de son piètre bilan à la tête de l’équipe nationale (11 victoires, 17 défaites, 7 nuls et une équipe en perpétuelle construction).
La décision soulève, d’une part, le débat sur la cohérence dans les agissements des responsables.
D’autre part, elle soulève le débat sur une éventuelle ingérence.
Dans l’un ou dans l’autre cas, la solution d’urgence pour assurer l’intérim jusqu’à la fin des éliminatoires de la CAN-2025, pose en soi des problèmes tout aussi plus graves. Avoir un Directoire qui doit cohabiter avec une coordination pour la gestion de l’équipe, est assez conflictogène.
Un conflit de compétences qui pourrait naître et va sérieusement déteindre sur les résultats attendus. C’est comme si on s’emmêlait les pinceaux, parce qu’on a plus le contrôle de la situation.
Mognouma