Selon l’accord dynamique signé entre le CNRD et la CEDEAO, la transition guinéenne devrait prendre fin le 31 décembre 2024.
Mais ce calendrier ne sera pas tenable. L’actuel premier ministre, Bah Oury a été clair sur le sujet en soulignant qu’il y aura un glissement.
Pour l’artiste Élie Kamano, il est désormais établi que « le calendrier pour le retour à l’ordre constitutionnel est mis dans le placard ».
À l’en croire, la Guinée s’achemine vers une confiscation du pouvoir. C’est pourquoi d’ailleurs, il a confié lors de sa conférence de presse à Dakar, que le combat qu’il est en train de mener aujourd’hui, vise à attirer l’attention du monde entier sur la situation en Guinée.
« Ma position est très claire (…). Aujourd’hui, nous assistons à l’entêtement des militaires qui veulent s’éterniser au pouvoir. Le président Mamadi Doumbouya est arrivé avec une très bonne intention, mais nous assistons aujourd’hui, au fait que le calendrier pour le retour à l’ordre constitutionnel est mis dans le placard par la faute justement, des personnes qui sont autour du président, qui lui font croire qu’il est le seul capable aujourd’hui de diriger la Guinée (…). La peur qui m’anime, c’est de participer à un autre 28 septembre, au cas où, le président Mamadi Doumbouya essayerait de se porter candidat et de vouloir s’imposer pour arracher une victoire (…). Donc aujourd’hui, le combat que je vais mener, ça va être celui d’attirer l’attention du monde entier sur la Guinée et sur la volonté du président Mamadi Doumbouya de vouloir s’éterniser au pouvoir », a-t-il indiqué.
Mosaiqueguinee.com