Dans les zones minières les tensions sont légions. La dernière en date remonte à samedi dernier à Konkoï dans la sous-préfecture de Dialakoro à Mandiana.
Les populations locales ont affronté les militaires déployés sur le terrain après avoir contraint une société minière chinoise d’arrêter toute exploitation dans la zone.
Les tensions ont fait deux cas de morts, selon nos informations. L’un par balle et l’autre, un enfant, par l’effet de gaz lacrymogène. Les manifestants accusent le préfet de Mandiana d’être derrière cette situation. Ce qu’a réfuté de dernier dans une interview qu’il accordée à notre correspondant basé à Kankan.
Depuis ces affrontements, les réunions se multiplient à Konkoï. Les agents déployés sont toujours sur place. Pour le moment, le courant a du mal à passer entre d’un côté, les riverains et ladite société minière, mais de l’autre aussi, entre ces riverains et les autorités préfectorales de Mandiana.
Notre rédaction a cherché ce mardi 15 octobre 2024 à entrer en contact avec les autorités du ministère des mines pour savoir ce qui se passe réellement. Une source a brièvement indiqué à notre rédaction que le département a déjà engagé des discussions pour un retour à la normale à Konkoï.
« On est en train de travailler avec les autres autorités. On en parlera après. On est en train de gérer la situation avec les autorités locales et les populations concernées », a-t-elle brièvement déclaré.
Sékou Diatéya