Les résultats de l’évaluation des partis politiques sont disponibles, depuis quelques jours.
Dans les conclusions de l’exercice mené par le ministère de l’administration, il est mentionné que plusieurs formations politiques sont dissoutes, certaines suspendues, d’autres mises sous observation.
Un état de fait, qui provoque une vague de réactions au sein de l’opinion. De l’avis du Chargé de Communication de l’Organisation Guinéenne des Droits Humains (OGDH), le dialogue reste le moyen, le plus sûr, en matière de bonne gouvernance.
« La volonté de veiller à ce que l’exercice des activités politiques répondent aux normes, ne doit en aucun cas remplacer le dialogue politique, gage de toute démocratie pluraliste, ce, conformément à l’article 77 de la charte de la transition, afin de créer un environnement serein et convivial entre le CNRD et les autres parties prenantes à la transition. Nul n’a besoin de rappeler que le CNRD, lui-même, n’est pas une émanation du peuple souverain de Guinée, mais plutôt une autorité de fait, qui bafoue au jour le jour, les principes et valeurs démocratiques dont il prétend restaurer, à travers sa fameuse refondation. », a-t-il déclaré au micro de Mosaiqueguinee.com, ce lundi 4 novembre 2024.
Il faut noter que 67 partis politiques sont mis sous observation, pour une période de trois mois, et 37 autres n’ont pas été évalués, selon le rapport du ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, élaboré à cet effet.
Hadja Kadé Barry