Sa devise est qu’en politique, il n’y a pas de pitié. C’est surtout le coté dangereux de l’animal, le réflexe de l’auto-défense face aux circonstances.
Tout doit se régler à sa volonté. Il n’aime pas se voir défié, puisque les autres ne comptent à yeux que pour son intérêt : le servir, l’aimer, l’ovationner et le craindre.
L’imperfection du monde serait-elle le résumé de cette réalité?
Ceux qui gouvernent le monde, le règlent toujours à leurs propres fins. ‘’Sans ou après moi, le déluge’’.
L’histoire de l’humanité prouve à suffisance que jamais, le politique n’a accompli dans toute sa perfection ce que ses gouvernés attendent de lui.
Il est plus enclin à verser le sang que de protéger le faible mais, le faux-semblant se targue toujours en public d’éprouver le souci pour les autres.
Redoutant la pauvreté, il veut l’opulence pour préparer ses arrières
Frileux devant la mort, il sacrifie les autres pour un rien, brandissant l’étendard de la justice et le respect des principes du pouvoir
A la place de la force de l’argument, il use de l’argument de la force, mettant à son service les instruments régaliens de la cité.
Il garde ses ‘’brebis’’ en utilisant leurs besoins pour le bien-être ; l’argent, ce sésame qui défie le courage, est son appât.
Et en bon et faux samaritain, il ébloui par les dépendants, arrache l’apathie des incrédules et noie la foi des patients.
Naturellement, il aime la diversion et s’y emploie à travers les discours d’espérance par sa langue mielleuse.
Lorsqu’il se retrouve dans une position de faiblesse, il s’adosse à la douceur des sages en vue de s’affranchir des griffes de l’imprévu.
Et parfois à ses dépens, le temps milite en sa défaveur, il voit sa page se tourner, un autre tigre reprend le témoin pour faire subir les mêmes affres et déboires à ceux, soumis à l’autorité des créatures de même espèce.
Dommage ! Ils ne seront ni Jésus, ni Mohammed
Alpha Kabinet Doumbouya
Journaliste, ancien Directeur Général de la RTG