La Direction générale des Centres d’autonomisation et d’entrepreneuriat des femmes et filles (CAEF) a organisé ce mardi 12 novembre 2024 à Conakry, un atelier de présentation et de validation du rapport de diagnostic institutionnel, organisationnel et opérationnel de 8 de ses déménagements de la zone PRESIF. Au cours de cette rencontre d’une journée, les cadres et représentants des CAEF concernés ont passé au peigne fin ce document et émis des avis.
Il s’agit là d’une opportunité pour la prise en compte des suggestions et recommandations des 8 CAEF, avant validation de la version finale de ce document, en vue de l’amélioration active des capacités organisationnelles, institutionnelles et opérationnelles de ces établissements. Les réflexions de ce jour permettront à la Direction générale, d’asseoir sa conviction sur la pertinence et la portée du rapport qui en découle.
« Cette étude est initiée par le ministère de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables, sue financement de la Banque Mondiale à travers le PERSIF. Il s’agit de réaliser un diagnostic institutionnel, organisationnel et opérationnel de 8 CAEF comme échantillon. L’objectif est de voir comment ces CAEF fonctionnent. Ledit diagnostic s’est déroulé durant deux mois. Il a permis de révéler les faiblesses, les forces mais aussi les opportunités des différents CAEF évalués. Nous avons procédé à la validation du rapport aujourd’hui et, nous espérons qu’il sera un outil de travail pour les CAEF, dans l’accomplissement de leurs missions », a expliqué Hawa Camille Camara, Directrice générale des CAEF.
Les résultats de cette étude sont d’une grande portée. Ils permettront à coup sûr, l’amélioration des performances des CAEF évalués. Les insuffisances relevées dans ce rapport permettront à la Direction générale des CAEF, espère Mohamed Diaby, Directeur nationales des personnes vulnérables et coordinateur des CAEF, de prévoir de nouvelles activités et des actions.
« Nous avons été impressionnés par la liberté qui a caractérisée cette étude. La Direction générale des CAEF a laissé la liberté au cabinet de réaliser cette étude, et les résultats sont très libres. Nous avons vu, entre autres, des insuffisances notoires qui ont été marquées par endroit notamment à Conakry, à Macenta, à Coyah, à Kindia, à Forécariah. Ces insuffisances relevées vont permettre au CAEF, de repartir sur d’excellente base dans le cadre, notamment, de la loi de finances 2025. Ces insuffisances vont permettre, je l’espère, de prévoir de nouvelles activités, des actions qui vont permettre à la structure d’être concurrentielle et compétitive à l’échelle du pays et à l’international », a-t-il dit.
Les Centre d’autonomisation et d’entrepreneuriat féminin, sont une structure d’encadrement du ministère de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables. Sous la coordination d’une Direction nationale, les actions de ces CAEF sont destinées aux jeunes filles non-scolarisées, déscolarisées, aux filles mères et femmes, pour l’apprentissage des métiers en vue de leur insertion socioéconomique. Ils sont, en gros, une réponse aux enjeux et défis relatifs à l’autonomisation des jeunes filles et femmes n’ayant aucune qualification professionnelle, en quête de revenus et d’un emploi décents.
MohamedNana BANGOURA