Le réseau des journalistes économiques de Guinée (REJEG) et la GIZ ont offert une session de formation à des journalistes de médias publics et privés, cette semaine.
Du mardi 29 au jeudi 31 octobre 2024, plus d’une dizaine de thématiques enrichissantes ont été mises à la disposition des participants par des formateurs rompus à la tâche.
Ce qui a abouti à des échanges fructueux sur tous les sujets liés aux investigations et la rédaction d’articles de presse de qualité sur le secteur minier.
À la fin de la formation, Ibrahima Ahmed Barry, président du réseau des journalistes économiques de Guinée (REJEG) a remercié la GIZ d’avoir misé sur des compétences locales pour donner ces sessions de formation.
Il a par ailleurs, demandé aux journalistes participants de penser déjà à être sur le terrain pour mettre en pratique les connaissances acquises.
« L’idée de renforcer les capacités des journalistes, afin qu’ils puissent lire, interpréter, argumenter et apporter une valeur ajoutée, c’est ce qui a motivé le REJEG à faire cet atelier (…). C’est là où il faut saluer l’action de la GIZ. D’habitude, on va toujours chercher des experts ailleurs. Je suis très heureux que ça soit pour la formation de la chaîne de valeurs, c’est des experts locaux qui vous ont dit ce qui se passe dans ce domaine. Pour ce qui est du journalisme, ils ont choisi ceux qui sont avec vous, que vous côtoyez tous les jours. Nous avons essayé de vous transmettre le minimum de ce qu’on a dans ce domaine. Je peux dire qu’à ce stade, personnellement et au nom du REJEG, je suis très satisfait. (…). On espère qu’à partir d’ici, que la flamme qui a été lancée va être entretenue. Le journaliste d’investigation c’est une valeur ajoutée. Vous allez vous y adonner et mettre de l’ordre dans vos activités (…). On souhaiterai que ce soit avec nos amis de la GIZ pour lesquels on va essayer de retravailler ou même d’autres partenaires. On va essayer d’aller loin pour que ce qu’on a appris ici soit sur le terrain de façon individuelle ou groupée, afin qu’on ne puisse pas perdre l’envie et l’énergie qu’on a retrouvés dans cette salle… », a-t-il indiqué.
Aboubacar Dansoko, conseiller technique au projet GRSE à la GIZ, a de son côté, souligné que la GIZ ne s’est pas trompée en acceptant une collaboration avec le REJEG et les journalistes.
« Au nom de la GIZ, je voudrais féliciter le REJEG pour l’initiative, pour le leadership avec lequel ils ont conduit ce processus depuis le début, mais aussi pour la collaboration. Nous sommes contents de cela, nous apprécions la façon dont ça été mené. Je voudrais également remercier les participants et à travers vous, vos organes respectifs qui ont facilité votre participation (…). Nous sommes contents de cette collaboration, nous comprenons que nous ne nous sommes pas trompés de cible et qu’on peut compter sur ce genre de collaboration et d’acteurs », a-t-il dit.
Au nom des participants, le journaliste Abdallah Baldé a remercié les organisateurs de la formation tout en évoquant la nécessité de consacrer dans la nouvelle Constitution, la protection des lanceurs d’alerte.
« Nous remercions le REJEG et la GIZ, partenaire technique et financier pour nous faire bénéficier de cette formation. Je pense qu’au sortir de là, chacun de nous rentre quelque peu satisfait d’avoir acquis de nouvelles connaissances, d’avoir noué de nouvelles relations (…). Il nous appartient maintenant de travailler sur le terrain pour produire des articles de qualité. Que le REJEG veuille porter notre recommandation auprès des constitutionnalistes, auprès du CNT pour mettre dans cette constitution, une disposition qui protège les lanceurs d’alerte », a-t-il plaidé.
À noter qu’en septembre dernier, un autre atelier avait également été organisé par le REJEG et la GIZ.
DOURA