Huit (8) prisonniers sont sortis de la maison centrale de Conakry, dans l’après-midi de ce jeudi 31 octobre 2024, ce, après avoir passé plusieurs années en détention sans être présentés à un juge.
C’est une initiative du parquet général près la Cour d’Appel de Conakry. Selon le procureur général, qui a procédé à la libération de ces détenus, la démarche s’inscrit dans la lutte enclenchée par le département de la justice et des droits de l’homme contre les détentions abusives, conformément aux dispositions du Code de procédure pénale.
Fallou Doumbouya révèle que beaucoup de failles ont été constatés ces derniers temps, par le département de tutelle, au niveau notamment de la chaîne pénale. D’où le bien-fondé de la présente démarche.
À en croire le magistrat, parmi ceux qui ont recouvré leurs libertés, certains sont restés incarcérés avant 2010.
« Certaines des personnes relâchées sont incarcérées depuis 2008 et d’autres depuis 2015 pour viol, vol à main armée, agression entre autres », a confié Fallou Doumbouya.
D’après lui, cette mesure dite de réparation est un pas significatif vers le respect des droits des détenus en Guinée en ce qui concerne la nécessité d’une justice rapide et équitable.
« Elle souligne aussi l’engagement des autorités guinéennes à réformer l’appareil judiciaire et à garantir que de telles détentions ne deviennent plus la norme », a déclaré Fallou Doumbouya dans l’enceinte de la maison centrale de Conakry.
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