Depuis trois jours se tenait le Salon International des Ressources Extractives et Énergétiques à Abidjan en Côte d’Ivoire. C’est un méga rendez-vous des acteurs du monde extractif auquel ont pris part des acteurs privés guinéens évoluant dans l’écosystème du pétrole. C’est le cas de Ibrahima Khalil Magassouba, CEO du groupe SATI, Société Africaine de Trading et d’Investissement. C’est une entreprise fondée en 2021. Elle a une expertise adossée sur la brillante carrière professionnelle de son fondateur dans le domaine du secteur pétrolier et aussi de celle de ses partenaires dans les domaines des finances, de l’ingénierie et du commerce international.
Revenant sur les leçons qu’il tire de la première édition du Salon International des Ressources Extractives et Énergétiques, Ibrahima Khalil Magassouba a remercié le gouvernement ivoirien de l’importance qu’il a accordée à ce rendez-vous, qui à ses yeux, s’organise pour la première fois en Côte d’Ivoire. Il s’est réjoui de l’accueil qui a été chaleureux, de la bonne organisation du Salon et de la pertinence des thèmes qui ont été débattus dans le cadre du développement des mines et des hydrocarbures sur l’industrie extractive en Afrique. L’opérateur économique avoue que ce fut aussi un véritable cadre d’échange entre les acteurs du secteur venus de divers horizons.
« Je pense que c’est un modèle qu’il faut suivre. Cela donne l’opportunité à tous les acteurs du secteur des mines et des hydrocarbures à se connaître, à échanger les cartes de visite et à avoir des adresses qui permettent de mettre en priorité la profession énergie-pétrole. C’est aussi une opportunité pour les jeunes groupes africains de se voir pour être en synergie et s’accompagner dans leur objectif qui est le développement de l’Afrique en globalité. Je suis convaincu que la prochaine conférence va être une très grande opportunité de remonter encore le niveau d’information et de la collaboration entre les grandes sociétés africaines. Et aussi, pousser les nouvelles sociétés à faire mieux. Donc cette collaboration est à saluer. La conférence était vraiment à un niveau très appréciable et l’expertise des intervenants a été de taille », a-t-il félicité.
Même s’il évolue dans un cadre qui est au-delà de la Guinée, Ibrahima Khalil Magassouba reste un guinéen. Il pense que des rendez-vous comme le SIREXE constituent des opportunités pour ce grand pays minier pour davantage vendre ses potentialités minières en cours d’exploitation ou non exploitées. Au-delà des efforts de la délégation guinéenne, cet opérateur économique s’était mis à la tâche pour tenter de convaincre des investisseurs à s’intéresser au pays du général d’armée Mamadi Doumbouya.
« La Guinée c’est un pays qui regorge toutes les ressources minières au monde. La Guinée est un scandale géologique. Un pays béni de Dieu où tous les métaux précieux se sont donnés rendez-vous. Alors, je pense que le projet Simandou 2040 a déjà été présenté ici. La Guinée est dans le concert des grands pays miniers. Sa présence dans le cadre de cette conférence remonte aussi le niveau des débats en Afrique. Pour moi, c’est une opportunité pour la Guinée de présenter ses projets encore en Afrique. Je salue les autorités par rapport à leur vision des projets miniers. En tant que guinéen, je suis passé dans des stands pour essayer de discuter avec des investisseurs en les attirant vers le pays. Ils doivent comprendre que nous sommes inscrits dans le cadre du développement durable mais aussi dans la protection de l’environnement », a ajouté Ibrahima Khalil Magassouba.
Pour M. Magassouba, la Guinée reste une destination incontournable dans le domaine minier. Il dit être convaincu qu’avec de bons partenaires, la Guinée, à l’image de ses pays voisins, pourrait un jour, découvrir le pétrole.
Sekou Diateya