L’interpellation ce lundi, 16 décembre 2024 d’une trentaine d’enseignants contractuels non retenus à l’issue du dernier concours d’intégration à la fonction publique locale, ne laisse pas indifférent le coordinateur national des nouveaux fonctionnaires locaux.
Dans un entretien avec votre quotidien électronique, Moussa Doré, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a tenu à rappeler aux autorités qu’elles ont affaire à des enseignants qui ont effectivement servi l’école de la république, malgré le fait qu’ils aient préféré la rue pour se faire entendre.
Derrière la manifestation de ces enseignants, Moussa Doré parle d’un sentiment de colère consécutif au refus des autorités d’accéder à leurs incessantes demandes. C’est pourquoi il a sollicité leur remise en liberté, le plutôt.
« Certes, ils ne sont pas admis, et nous comprenons leur colère, mais il serait judicieux de leur alléger cette peine pour qu’ils soient libérés le plutôt. C’est une doléance que nous adressons humblement aux autorités. Nous souhaitons qu’elles comprennent que cette manifestation est le fruit de la colère, et non d’une volonté de nuire. L’État, garant des institutions et père de tous, a aussi pour rôle de faire preuve de compréhension. Nous plaidons donc pour la libération de nos collègues afin de calmer les tensions et de favoriser un climat d’apaisement », a-t-il formulé.
Moussa Doré ajoute que des démarches sont entamés à l’effet de régulariser leur situation. Il y a quelques jours, le département de la fonction demandait aux non admis, à travers leurs représentants de lui transférer leurs comptes bancaires.
À en croire notre interlocuteur, la liste de tous les contractuels non admis a été publiée afin de vérifier l’authenticité de leur situation.
À rappeler qu’après leur interpellation, la matinée, ces enseignants ont été conduits au commissariat central de Kaloum avant d’être déférés peu après devant le parquet d’instance de Kaloum où ils sont en audition depuis quelques heures.
Alhassane Fofana