Les activités du premier salon international des ressources extractives et énergétiques SIREXE Abidjan, se poursuivent à Abidjan, en Côte d’Ivoire.
À la faveur d’un panel sur les enjeux liés au contenu local dans les sous secteurs des mines, pétroles, énergies pour les entreprises locales, monsieur Mor Ndiaye Mbaye directeur de cabinet secteur pétrole, a évoqué la problématique liée au contenu local.
Dans son exposé, ce paneliste de haut niveau a mis en avant l’accompagnement qui se décline sur 3 axes, dont l’aspect financier des entreprises qui constituent un des défis majeurs auquels le secteur extractif fait face.
« Ce panel a mis l’accent sur le contenu local dans ce secteur extractif. La question c’est que le contenu local adresse les retombées qu’on tire de ces ressources en termes de revenus financiers que ces Etats tirent dans le partage de production avec les compagnies étrangères qui viennent chez nous. Le contenu local c’est ce qui va nous rester quand toutes ces opérations prendront fin. Ce qui restera c’est le capital humain qu’on aura permis de bâtir, de consolider, à travers le transfert de technologie, de compétences et autres. C’est aussi les entreprises qui vont rester et qui vont devenir des champions. On les aura aider à se hisser au niveau des standards internationaux, monter en capacité, mais également tout ce qu’on tirera de ce secteur et qui aura permis de développer les autres secteurs. Je pense à l’agriculture, aux infrastructures, l’énergie etc. Ces différents éléments sont des retombées assez significatives. La volonté politique ne suffit pas, on a une vision, on a une volonté politique, on a encadré juridiquement mais ça ne suffit pas. Ce secteur est très normé, pour jouer sur ce terrain il ne suffit pas l’expertise ou les diplômes. On se demande qui certifie vos compétences ? Qui la certifie, il exige que tous ces aspects et organismes internationaux on délivre les certificats de la compétence qui sont supposés être acquis. Si nos ressources humaines ne sont pas accompagnées on n’atteindra pas les objectifs. Il faut l’accompagner et faire face à des engagements énormes. Il faut les capacités financières, il y a des entreprises qui ont des finances modestes face à des engagements énormes, il faut les capacités au niveau technique pour que leur plateaux techniques soit améliorés et relevés ces capacités au niveau organisationnel, sans compter le capital humain. Les métiers existent il y a la chaudronnerie, les peintres et ça ne suffit pas. Il faut que ces compétences soient certifiées », a-t-il indiqué.
À noter que les activités extractives comme le pétrole, gaz, mines, ont nourri des champs de recherche variés, elles sont un objet privilégié des travaux portant sur les relations internationales.
Saidou Barry