Les enseignants contractuels recalés vivent l’enfer, depuis une année. En cause, le non-paiement de leurs arriérés de primes par l’État, nonobstant le service qu’ils ont rendu à l’école de la république.
Toutefois, le bureau du collectif des nouveaux fonctionnaires communaux y travaille d’arrache-pied, nous dit-on, afin qu’ils soient rétablis dans leur droit, le plus tôt.
Au micro de mosaiqueguinee.com, Alseny Mabinty Camara coordinateur national du collectif, a assuré que leur situation est en bonne voie d’être réglée.
« Même hier jeudi, nous étions en pourparlers avec les autorités par rapport à leur situation. C’est en bonne voie et dans les jours à venir quelques chose sera fait pour eux. En tout cas, nous avons entamé la situation sur le paiement de leurs arriérés. Je confirme que ça sera fait dans les prochains jours, c’est l’assurance qu’on a eue », a-t-il annoncé.
Il a invité ses collègues non retenus à l’issue du dernier concours d’intégration à la fonction publique, à faire preuve de patience et de courage. D’après lui, le combat en faveur de leur engagement demeure au centre des préoccupations, même s’il ne fait plus de battage médiatique.
« Loin de nous l’idée de les abandonner (…) et qu’ils retiennent qu’ils ne seront jamais abandonnés. Nous allons continuer le combat jusqu’à la satisfaction de tous les points de revendications, notamment leur engagement à la fonction publique », a-t-il assuré.
À rappeler que ce sont plus de 4 000 enseignants qui sont concernés par cette situation. Beaucoup d’entre eux continent d’enseigner à l’intérieur du pays, malgré les durs moments qu’ils traversent.
À suivre !
Alhassane Fofana